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RBLePeupleQu'en est-il de la relation PSVR – CG-PCS ? L'article de Simon Constantin paru dans «le Peuple.VS» du 30 novembre 2018 nous interpelle. Le président des JSVR affirme que le PS se doit d'être «plus radical et combatif» (citation) et désormais faire cavalier seul pour défendre la gauche valaisanne. Pourtant, le comité du PSVR souhaite vivement que nous nous engagions avec lui dans le cadre des prochaines élections fédérales, pour la durée de la législature 2020-2024.

Il est évident que la campagne pour l'élection à la Constituante a laissé des traces. Tant le PSVR que CG-PCS ont désiré militer sur les listes d'Appel Citoyen qui a refusé la requête du PSVR, tout en acceptant la nôtre. En poursuivant son processus d'engagement au côté d'Appel Citoyen, CG-PCS s'est montré cohérent avec sa volonté, dès le début, d'une Constituante représentative de la société dite civile. Pour CG-PCS, l'intention était de sensibiliser la frange non-partisane des Valaisannes et des Valaisans à une vision humaniste et progressiste de la politique et de rallier ainsi quelques électrices et électeurs à cette cause. Il semble que notre engagement a été perçu par de nombreux socialistes comme un acte d'infidélité, de défiance, voire même de concurrence.

En entrant en discussion au sujet d'une vision commune pour les prochaines élections, CG-PCS veut contribuer à l'apport du deuxième siège au Conseil National. De plus, une coalition de centre gauche et de gauche peut offrir l'opportunité historique de faire élire un de ses représentants au Conseil des Etats. La force de notre alliance semble pourtant remise en cause. En effet, si ces objectifs fédéraux ne sont réalistes que pour une gauche aussi large qu'unie, certains souhaitent, au niveau cantonal, «une gauche plus combative, fière de ses luttes», plus pointue. Dans le cadre des différentes formes de l'AdG, CG-PCS s'est toujours engagé pour un pluralisme de gauche. Cette vision sera-t-elle partagée au-delà de 2019 ?

Notre objectif reste, encore et toujours, celui de faire grandir les forces dites du progrès, celles de la gauche unie et plurielle, celles qui sont capables de faire progresser des causes sociales, donc capables de collaborer. 

Raymond Borgeat, président Centre Gauche-PCS