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La force de toute entreprise repose sur la qualité de ses Ressources Humaines. Celles-ci doivent pouvoir évoluer dans un contexte empreint de confiance, de transparence et dans une ambiance de travail agréable.

Lorsque l’on observe, écoute, s’informe, il semblerait que le RSV soit clairement malade ! Le taux de rotations du personnel constitue un élément d’appréciation important et devrait être pris très au sérieux. Pas besoin de procéder à des audits coûteux pour se rendre compte qu’il y a un problème lorsque les mutations sont aussi nombreuses ! Autoritarisme, ambiance délétère, manque de démocratie, tout cela génère de la démotivation qui nuit forcément  à la qualité des soins et à la renommée de l’institution.

La politique d’engagement du personnel bafoue dans bien des cas les  fondements élémentaires et éthiques que l’on connaît dans la gestion des Ressources Humaines ! Une mise au concours permet à tout un chacun de se proposer et d’offrir ses compétences. Difficile d’être le Chef du Personnel et de pratiquer son métier dans les règles de l’art s’il faut suivre des directives aussi peu démocratiques provenant de la hiérarchie !

Comme Député et comme Directeur de l’Association suisse des cadres, je considère qu’il y a des dysfonctionnements graves et que nous donnons une image désastreuse de notre politique de la santé à travers toute la Suisse romande. L’ouverture des frontières cantonales en 2012 nécessite un système hospitalier crédible et irréprochable, faute de quoi, nous assisterons à une fuite des patients vers d’autres horizons.

Il nous sera d’autant plus difficile dans un tel contexte de conserver des pointures médicales et d’en attirer d’autres. Les doléances et propositions des médecins et du personnel soignant et administratif doivent être analysées avec toute l’attention voulue.

Une réflexion globale et des restructurations à la tête du RSV s’avèrent probablement nécessaires pour ramener calme et sérénité auprès des patients et des milliers de collaboratrices et collaborateurs.

Le conseiller d’Etat, Maurice Tornay, qui maîtrise de surcroît très bien les domaines financiers et fiscaux, devra se pencher avec toute l’attention voulue dans ce dossier complexe mais primordial pour l’avenir médical de notre canton.

Bernard Briguet, Député PCS