Il semblerait que Peter Bodenmann s’est totalement déconnecté de la réalité politique valaisanne ! Dernièrement, dans les colonnes du NF, il appelait de ses vœux une élection du sénateur, ex-gouverneur, Jean-René Fournier au premier tour, afin d’isoler Beat Rieder lors de 2ème tour. Tenir ce discours, c’est avoir la mémoire un peu trop courte. Cette théorie avait déjà été échafaudée il y a quatre ans, avec, à l’issue du premier tour, un déficit de 13'000 voix pour le leader PDC du Valais romand, et malgré tout un 2ème tour tacite. Si nous voulons un Conseiller aux Etats de gauche, Thomas Burgener doit obtenir un très bon résultat déjà au premier tour, point final ! C’est pour cette raison que Centre Gauche – PCS s’est immiscé dans cette campagne avec un candidat de valeur : Robert Métrailler. Nous appelons en effet nos électeurs à faire figurer le nom des deux candidats de gauche et centre-gauche sur leur ticket. Notre engagement est totalement complémentaire à celui de Thomas Burgener. Pour les Etats, Centre-Gauche-PCS s’engage pour l’AdG !
Il en est de même pour le National. En déposant notre liste à huit, nous avons recherché un équilibre total : Equilibre régional, équilibre jeunes – anciens, équilibre hommes – femmes.
Quelques personnes nous reprochent de ne pas avoir laissé une place libre sur notre liste. Pour les électeurs Centre-Gauche – PCS, il sera en effet impossible de prendre part aux luttes internes des grands partis sans tracer un des nôtres. Il faut chercher notre motivation ailleurs, nous nous engageons pour maintenir le fameux 2ème siège. Grâce à l’apparentement, tout suffrage attribué à un candidat PS, Vert ou CG–PCS contribuera à l’élection de deux élus de la famille AdG. Centre-Gauche–PCS n’a pas à arbitrer la course à la 2ème place sur la liste PS. Au contraire, cette deuxième place reviendra simplement à celui qui aura été le plus cumulé, mais surtout à celui qui aura obtenu le plus de suffrages en dehors de la famille AdG. C’est en effet à ce prix que le 2ème siège pourra être maintenu. Ce n’est d’ailleurs pas acquis, et il en va de l’équilibre de notre délégation confédérale, mais aussi de l’ouverture d’esprit de la politique valaisanne !
Avec notre liste à huit, nous faisons en sorte de perdre le moins de suffrages possibles en évitant un éventuel panachage avec un candidat de droite.
Oui, Centre-Gauche – PCS s’engage dans la continuité pour une AdG encore mieux représentée à Berne !
