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Le PCS s'oppose à cette réforme qui, tout en privant l'Etat de ressources indispensables, donne des privilèges fiscaux à une minorité.

Soumise à votation le 24 février prochain, la seconde réforme de l'imposition des entreprises veut donner un nouveau souffle à l'économie suisse en fixant à 60% le taux maximal d'imposition sur les dividendes pour les gros actionnaires. Cette préférence fiscale, qui ne touche que 0.12% de la population, constitue, pour le PCS-VS, une atteinte importante non seulement à l'égalité devant l'impôt mais également vis-à-vis de l'avenir de nos assurances sociales.

En rendant plus attractif le versement de dividendes que le paiement de salaires, cette réforme privera en effet l'AVS de quelques 150 millions de francs par an. Les communes et les cantons seront également touchés avec des pertes annuelles nettes pouvant aller jusqu'à 2 milliards de francs. Autant d'argent qui ne financera pas nos services publics. Cet appauvrissement de l'Etat conduit obligatoirement à une réduction des prestations étatiques, ce qui est contraire aux objectifs de notre parti. Il est vrai que certains points doivent être revus comme, par exemple, l'extension du remploi ou les problèmes liés au partage successoral. Ces points peuvent être traités sans qu'ils soient englobés dans ce paquet. Une motion allant dans ce sens est d'ailleurs en voie de finalisation.

La Suisse reste très attractive. L'investissement dans la formation des jeunes et dans la formation continue reste un enjeu primordial pour le PCS afin de garantir la croissance de nos PME. Et cet investissement ne peut être fait qu'en donnant à l'Etat les moyens d'y parvenir.