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Réseau Santé Valais (RSV)

1.1   Acceptez-vous le principe de l’inscription dans la loi du RSV ?

Le PCS est favorable à l’inscription dans la loi du RSV, afin de finaliser les réformes entreprises et de disposer d’une planification hospitalière performante. La répartition des disciplines entre les institutions en place devra être conforme aux négociations qui ont eu lieu dans les diverses régions. 

1.2   Si oui, quelles mesures correctives et améliorations devraient être apportées ?

Une meilleure communication semble indispensable, afin d’informer la population et le personnel de l’évolution de ce dossier sensible. La nouvelle répartition de certaines disciplines a rompu des habitudes et a créé des insatisfactions au sein de la population et des collaboratrices et collaborateurs.  Il est important de bien montrer à la population, aux régions et au personnel la pertinence et les avantages de cette mise en œuvre.

L’article 32 g)  « Organisation d’une permanence médicale » n’est pas très clair : s’agit-il d’une permanence médicale par centre ? par région ? par établissement ?

1.3   Si non, quelles alternatives proposez-vous et pour quels motifs ?

1.4   Autres remarques et propositions concernant le RSV ?

Selon le PCS, les IPVR (intégration des soins de santé mentale) devraient être intégrés dans le grand mouvement de planification hospitalière, tout en restant une discipline cantonalisée au vu de sa spécificité.

L’article 25 b) mentionne que le RSV offre des activités hospitalières sur tous les sites actuels. En cas de difficultés financières, il faudra toutefois se poser la question de savoir si tous les sites peuvent bien être maintenus.

Le RSV négocie avec les partenaires sociaux. En devant respecter strictement le budget de l’Etat, bénéficie-t-il d’assez de souplesse financière pour satisfaire aux revendications salariales et sociales ?

Centres médico-sociaux (CMS)

2.1 Acceptez-vous l’inscription dans la loi de la reprise intégrale, par le canton, de la participation actuelle des communes aux frais des CMS ?

Selon le PCS, il s’agit d’une bonne démarche. Les soins à domicile jouent un rôle très important : ils complètent l’offre sanitaire, tout en permettant de continuer à vivre à son propre domicile. La situation actuelle n’est donc pas satisfaisante, puisque la participation financière des communes n’est pas prévue dans la législation.

En cas  d’acceptation, il y aura une meilleure égalité au niveau cantonal. L’aspect de la proximité devra toutefois être conservé, car c’est la force d’un Centre médico-social régional.

2.2 Si oui, souhaitez-vous que les CMS relèvent de structures spécifiques autonomes ou qu’ils soient progressivement et par étapes rattachés au RSV ?

Les CMS sont actuellement des associations de communes, organisées en principe sur le plan du district. Un CMS doit servir sa clientèle 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Leur efficacité est reconnue et leur organisation répond à un besoin grandissant. Les CMS complètent l’offre et prennent en charge des cas qui ne nécessitent pas une prise en charge complète par un EMS ou par un hôpital gériatrique.

Le PCS pense qu’il est utile, dans un premier temps, de finaliser l’intégration des soins aigus et de régler la répartition de ces disciplines au sein du RSV, avant de vouloir intégrer les CMS au Réseau Santé Valais.

Dans une  deuxième étape, nous pensons qu’il s’avèrera judicieux d’intégrer les CMS, afin de donner une impulsion supplémentaire aux soins à domicile et de parfaire la coordination de tous les acteurs de la santé de notre canton.

2.3 Si non, quelles alternatives proposez-vous et pour quels motifs ?

2.4 Autres remarques et propositions concernant les CMS ?

La qualité des soins à domicile est reconnue dans notre canton. Dans bien des cas de vieillesse, les CMS représentent une alternative très intéressante. Les CMS et les EMS collaborent. Des personnes âgées restent à domicile, mais profitent des animations de jour des EMS. La personne est ainsi avec du monde en journée et n’est pas déstabilisée, puisqu’elle dort à son domicile, avec le soutien des auxiliaires et des infirmières, des CMS pour le ménage et les soins.

Les CMS sont des piliers essentiels de l’offre sanitaire et joueront un rôle toujours plus important avec le vieillissement de la population et l’importance de la maîtrise des coûts de la santé.

Etablissements médico-sociaux (EMS)

3.1 Acceptez-vous le principe de l’inscription dans la loi d’une participation obligatoire des communes aux frais d’exploitation des EMS compensant la reprise par le canton du financement intégral des CMS ?

Le PCS se montre favorable à la participation communale. L’avant-projet semble être équilibré, avec la direction et la gestion au niveau communal, la coordination au niveau régional et la représentation au niveau cantonal par une organisation faîtière.

La crainte que l’on pourrait avoir concerne le personnel. Les communes ne voudront-elles pas réduire le nombre de collaboratrices et collaborateurs pour diminuer leurs coûts ?

3.2 Si oui, quelle est votre position sur les propositions présentées ?

Une question nous interpelle : quelle est la différence entre soins techniques et soins de base ? Que prend en charge le canton ? Les soins techniques ou les soins de base ?

3.3 Si non, quelles alternatives proposez-vous et pour quels motifs ?

3.4 Acceptez-vous le principe de l’inscription dans la loi du renforcement de la collaboration intercommunale pour corriger les disparités actuelles ?

Oui, la collaboration intercommunale est incontournable. Une inscription dans la loi permettrait d’avancer dans le processus de régionalisation. En effet, il existe des listes d’attente dans certains homes. Avec une plus forte collaboration intercommunale, ces personnes pourraient être prises en charge dans un autre établissement.

Une personne de Sierre, s’il n’y a pas de place à St-Joseph ou à Beaulieu, devrait pouvoir être accueillie sans problème à St-Léonard ou à Lens ! Une inscription dans la loi donnerait une sérieuse impulsion à cette ouverture d’esprit et permettrait de mieux répartir les personnes dans le besoin. Placer les personnes au bon endroit au bon moment. 

3.5 Si oui, quel est votre avis sur les propositions présentées et quelles devraient être les modalités précises de cette collaboration intercommunale ?

  • Le PCS propose qu’une conférence des directeurs des homes pour personnes âgées soit organisée deux fois par année.
  • La mise en place de la gestion des lits disponibles.
  • L’organisation d’une centrale d’achat (matériel, nourriture, etc.)
  • Une politique des prix identiques.
  • L’organisation de stages internes pour le personnel.
  • L’introduction de rocades de personnel en cas de besoin.
  • L’organisation de colloques et de conférences en commun. 

3.6 Si non, quelles alternatives proposez-vous et pour quels motifs ?

3.7 Autres remarques et propositions concernant les EMS ? 

L’augmentation du nombre de personnes âgées (problème démographique des prochaines années) nous oblige à bien planifier la prise en charge et la coordination de tous les acteurs, instituts gériatriques, homes, soins à domicile et appartements protégés.

Les personnes âgées doivent garder le contact avec la population en général. Des animations (foyers de jour) doivent être soutenus et renforcés. Le bénévolat peut s’intégrer dans cette prise en charge. Des jeunes, des chômeurs ou la protection civile peuvent apporter leur soutien dans l’animation (visites, sorties en plein air, jeux, etc.). Ces activités bénévoles devraient être mieux mises en valeur et certifiées. Ainsi, les compétences acquises dans ces actions seraient reconnues à leur juste titre.