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Publication : 2 avril 2011

Le Thorium, ça vous dit quelque chose ? À moi, rien jusqu’à ce que j’aie lu, la page 13 dans  “Le Temps“  du 30 mars…

Là, grâce à Jean-Christophe de Mestral, je découvre qu’il existe une autre filière que celle de l’Uranium pour produire de l’électricité, celle de ce fameux Thorium…

D’abord : le Thorium, il y en a des réserves pour 1000 ans alors que l’Uranium, au train où ça allait, il n’y en avait plus que pour 60 ans. Ensuite : le Thorium se trouve un peu partout sur la planète, il est très peu radioactif  et il n’a pas besoin d’être enrichi. Contrairement à la filière de l’Uranium, il n’y a aucun risque de fusion de réacteur, des déchets sont moins volumineux, radioactifs deux fois moins longtemps et pas de Plutonium.

Enfin : on ne peut rien en tirer pour faire des bombes A ou H… Par contre dans ce type de centrale, on peut brûler les stocks d’Uranium militaires excédentaires (comme s’il y a en avait qui ne l’était pas : excédentaires !)

Actuellement ce type de centrale est développé en Chine et aux Indes, donc rien à vendre pour Sarko.

Le miracle ? La panacée ? je ne suis pas spécialiste, mais il semble que la seule raison qui ait “justifié“ son non-développement, par les ennemis du temps de la guerre froide, c’est justement parce que ça ne servait pas à faire des bombes…

Sordide, non ?

Deux questions :
- la première : qui va encore pouvoir faire confiance aux spécialistes de l’énergie nucléaire ?
- la deuxième : est-ce que je vais pouvoir m’acheter une voiture électrique et renoncer à constituer un stock de bougies ?

Bernard Attinger PC.S