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Publication : 7 juin 2011

Mardi 23 mai, le deuxième sommet du tourisme…Après le premier de l’année dernière il faut reconnaître qu’il y a eu du progrès, on est un peu sorti de l’eau de boudin et on peut espérer une progression.

Le premier point positif c’est l’observatoire du tourisme qui a l’air de faire l’unanimité, pour autant qu’il soit privatisé et que l’Etat paye tout… Normal par les temps qui courent…

Le deuxième projet “Valais Promotion“ a l’air de trouver un accord. Ce projet a la qualité d’englober la promotion de toutes les activités valaisannes : tourisme, agriculture, industries, marque Valais. Financement : idem que l’observatoire…

Le troisième, ou ça foire un peu, c’est le financement : les communes reçoivent “une boîte à outils“ et gardent l’argent qu’elles encaissent et l’Etat, lui, se débrouille entre % et pour mille, on ne semble pas être à un zéro près pour une nouvelle taxe.

Dans les constats faits sur la situation du tourisme en Valais, par rapport à ses concurrents, la France et surtout le Tyrol, on découvre, enfin, que nous avons un immense retard en matière de remontées mécaniques, nos installations sont obsolètes et les moyens mis à disposition pour les renouveler font défaut, de même pour nos canons à neige qui ne couvrent que le 35% du domaine skiable…La conclusion des milieux touristiques: il faut rattraper les autres et investir à fond dans la neige. C’est là que je m’inquiète : faut-il vraiment, après ce dernier hiver et face au réchauffement climatique, continuer dans cette monoculture du ski ? Ne serait-il pas enfin temps de réfléchir à un avenir différent avant de mettre tous nos moyens économiques dans une fuite en avant qui va droit dans le mur ? Mais là : Sommet ou pas on n’a pas encore commencé à réfléchir. Personne ne veut voir le problème !

Le réveil risque d’être difficile, on aura des belles installations et des canons partout, mais s’il fait plus de 10 degrés ça fera beaucoup d’installations pour descendre des pistes en VTT !

Bernard Attinger , PC.S