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Publication : 9 janvier 2012

Mais Philipp, comme cela tu te fais piquer avec un doigt dans le pot de confiture. Toi, avec ton air de gosse de riche bien éduqué, toujours en costard cravate, les cheveux tout bien coiffés, le port haut et clair, tu te fais coincer pour un petit boursicotage. Tu brasses nos milliards de notre Banque Nationale et tu te fais chopper pour un petit bénéfice de 75'000.-. L’autre, à Londres, c’était deux milliards… mais perdus…

Quand on est à un poste de cette importance, on devrait savoir qu’il y a des choses qui ne se font pas ; ça n’est pas simplement un problème de morale ou d’éthique, mais une question d’éducation. Il y a des choses qui ne se font pas, point ! Tu as l’air fin avec ces 75'000.- , même si tu les verses, une fois pris la main dans le sac, à des montagnards. Ça n’est pas de la cupidité, c’est de la bêtise et quand on est assez bête pour faire ce genre de connerie, on démontre que l’on n’a pas la colonne vertébrale assez solide pour diriger une banque nationale !

À côté de ce “cher“ Philipp, il y a ceux qui voulaient faire inscrire le secret bancaire dans la constitution et nous faire refuser tout accord nous permettant d’avoir moins honte de tout ce fric que les dictateurs et autres crapules viennent cacher chez nous, et qui s’empressent d’utiliser des documents volés pour en faire un usage politique en contradiction totale avec leur doctrine. Celui, ou ceux qui ont sorti le lapin du chapeau n’ont pas les gants blancs.

La Fontaine aurait conclu que, dans cette affaire, il n’aurait dû y avoir ni chapeau ni lapin et encore moins de corbeau !

Bernard Attinger, PC.S

PS.
C’était chouette, jeudi 5 au soir dans la tempête, en gare d’Aigle, d’attendre durant près de deux heures, après avoir été débarqué d’un train qui ne pouvait continuer ses rails, un autre train qui ne venait pas, dans une gare fermée, sans chef ni salle d’attente, sans information. Nos CFF avaient autre chose à faire que de téléphoner au chef de gare pour qu’il vienne ouvrir sa gare. Par bonheur il faisait beau et chaud, sur ce quai, dans le cœur des usagers, Japonais et autres touristes, en attente d’un lit chaud.