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LaGriffeBernard AttingerEn quelques jours on a vu, pour ne parler que de la Suisse, deux exemples de “précipitation“, de décisions ultrarapides, non réfléchies.

Deux cas, indépendants l’un de l’autre : 

  • le premier par Micheline : dès les premiers signes  de réveil de la révolte libyenne, elle décide de l’arrêt, unilatéral du processus de conciliation Suisse-Libye. Elle aurait pu attendre quelques jours pour analyser l’évolution de ces évènements, rien ne pressait sauf le “Cocorico“ et la volonté de montrer une image d’efficacité. La suite … on verra…
  • le deuxième par Doris : dès les premières rumeurs de radioactivité, elle bloque les études relatives à l’avenir nucléaire national. Elle était pro nucléaire et la voilà, le lendemain, touchée par la grâce et pleine de doutes. Pourtant, depuis l’accident de Three Mile Island en 1979, les USA n’ont plus construit une seule centrale nucléaire. Elle a aussi oublié Tchernobyl, il y a 25 ans… Alors là, tout d’un coup, parce que l’histoire simplement se répète au Japon, la voilà qui se réveille en sursaut.

À la radio, certains journalistes parlent très très vite, au risque de ne pas être compris… Des études, sérieuses, prétendent que la rapidité  du langage est un signe de sérieux et d’intelligence, peut-être bien, mais je n’en suis pas très convaincu. En Politique, la précipitation n’a rien à voir avec le sérieux et l‘efficacité : c’est de la pure et simple gesticulation. 

On attend de nos “humains“ politiques qu’ils aient  une ligne de conduite bien établie après mûre réflexion, un peu de mémoire et du sérieux dans leurs décisions, quand il n’y a pas le feu dans la maison. La confiance du Peuple, dans ses autorités, pourrait être rétablie sans ces gesticulations de midinettes trop souvent et trop rapidement “post-actives“

Bernard Attinger PC.S

P.S. Avoir une longueur d’avance, ça éviterait d’avoir peur d’être en retard !