banner sion 1170x270

LaGriffeBernard AttingerL’histoire de la dette grecque est exemplaire. Un pays qui va mal parce que géré trop légèrement, un pays qui croule sous sa dette nationale.

Les spéculateurs, comme des charognards, qui voient ce pays à terre se disent qu’il y a de bonnes affaires à faire, quitte à le faire crever.

Que se passe-t-il ?

On spécule sur la dette grecque, la valeur des prêts baissent car il n’y a plus la certitude qu’ils soient un jour remboursés, alors les nouveaux préteurs prêtent à des taux d’intérêt toujours plus élevés et la Grèce se retrouve avec des charges d’intérêt qui aggravent sa situation et augmentent le risque de faillite donc risque plus grand donc taux d’intérêts encore plus forts et encore plus impayables et il y a des tas de spéculateurs qui s’en mettent plein les poches en espérant, comme dans le jeux de l’avion, pouvoir se débarrasser de leurs avoirs avant que ça ne pète. Et comme la Grèce continue de s’enfoncer, alors on recommence le même jeu avec le Portugal puis l’Espagne etc.

Et chez nous on a la chance d’avoir une banque suisse, que l’on a sauvée avec notre fric, qui a un gus qui engage 10 milliards de francs en espérant que le franc suisse monte encore, quitte à faire crever nos entreprises d’exportation et notre tourisme et qui fait perdre 2,3 milliards à lui tout seul…

Ainsi va la planète ultra-libérale, prête à tout pour engranger des dividendes quitte à tout faire sauter après avoir caché leur fric aux îles Caïman en attendant qu’elles ne pètent à leur tour et eux avec… 

Bon, les chômeurs et bien les Etats s’en chargeront, jusqu’à ce que ces Etats ne sautent à leur tour et nous tous avec…

Bernard Attinger, PCS