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LaGriffeBernard Attinger“Trop grand pour tomber“ : c’est grâce à ce principe que l’UBS est toujours debout. Si la Confédération l’avait laisser tomber ça aurait créé de tels problèmes que cela n’était pas imaginable pour toute notre économie. Pendant la procédure de faillite, pour de nombreux mois, voire d’années, tous les comptes auraient été bloqués avec toutes les transactions, vos paiements, les comptes des entreprises : un « merdier total ».

Une banque dominant à ce point le marché ne devrait pas exister ; même aux yeux du libéralisme ambiant c’est trop dangereux. La fusion de la SBS et de l’UBS n’aurait jamais dû avoir lieu.

Conclusion : pour permettre à notre économie de fonctionner nous avons besoin de banques mais plus petites et plus nombreuses…

Dans ce contexte, on comprend mal, après cette triste expérience, que les milieux économiques et politiques, de droite, fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher le développement d’une véritable banque postale. Elle pourrait être une banque de proximité tout en renforçant la Poste dans son rôle de service public, ceci pour tout le territoire, jusqu’au fond de nos vallées. Elle apporterait à la poste les ressources nécessaires à l’accomplissement de ses missions.

C’est le moment de relancer ce débat, d’aider la Poste, de la renforcer, à l’intérieur au lieu d’espérer trouver des solutions dans une fuite en avant vers l’extérieur du Pays.

Bernard Attinger, PCS