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Publication : 8 décembre 2009

Lorsque l’on accusait Chirac d’être une girouette il répondait que ça n’était pas lui qui changeait d’avis mais le vent qui tournait…

Nous venons de vivre une semaine post-votations riche en turbulences et assez démonstrative de la constance des prises de position de certains hommes politiques au gré du vent.

Après les minarets, il a baissé son pantalon, retourné sa veste et causé de la burka, des cours de natation, pourquoi pas encore des crucifix. Tout cela sans omettre de donner son avis, ni démocratique ni chrétien mais personnel, sur les cimetières juifs et les carrés musulmans.

Après la tannée prise par la loi sur le tourisme, défendue par son propre parti, il s’est présenté en sauveur de la république, prêt à revenir en Valais pour, profitant de sa faiblesse, remplacer Cina, quitte à mettre le Haut à feu et à sang. Il a même oublié les “catacombes“ pour rechercher l’appui de Jean-Marie. La seule constance chez cet homme, c’est de répondre aux journalistes, inquiets de ses changements de direction, qu’il ne change jamais d’avis…

Qu’attend-on d’un Homme politique : qu’il commence par réfléchir, qu’il se fasse une conviction puis qu’il la défende même si ça fâche et ça “minorise“.

Dépensant ses forces en bataillant sur les thèmes “crades“ de l’UDC, le seul résultat arrive ce samedi : c’est cette UDC qui lui pique le thème de son PDC : la Famille.

Bernard Attinger, PCS