Voilà que ce brave Samuel a toutes les qualités, ça finit toujours par arriver, quand ça finit…
Profitons-en pour parler de « notre » armée.
Tant qu’à en avoir une, autant qu’elle serve à quelque chose et si on en a une autant, aussi, qu’elle ne se conduise pas chez nous comme une armée d’occupation, ce genre d’armée qui se comporte en pays conquis sans égard pour les oreilles de sa population…
Si le département est repris en main par un U.D.C. pur et dur, on va retourner à la doctrine du réduit, du repli, du tout dedans et rien dehors. Cela se fera sentir sur le champ d’action de nos soldats, il se limitera au territoire suisse en renonçant aux actions humanitaires ou de protection des populations, sous l’égide de l’ONU. Notre armée devra se contenter d’être inutile mais chez nous. Finie l’ouverture aux autres, finis les exercices réels, on retrouvera les rouges qui attaquent, en grandes manœuvres, les bleus qui défendent le sol aimé de la Patrie.
Dans le même esprit, plus question de rechercher des solutions de protection de notre espace aérien avec nos voisins, plus question d’envoyer nos petits et silencieux avions s’exercer à l’étranger, ( en écrivant ce mot « étranger » je frisonne de terreur…) avec pour conséquence un renforcement des nuisances chez nous.
Non merci !
Une armée, d’accord, mais à condition qu’elle soit aussi petite que le Pays et qu’elle se fasse en parallèle à une ouverture au monde de manière à favoriser une politique de Paix et ne serve pas uniquement à nous faire peur à nous-même et à tuer nos propres soldats
Bernard Attinger, PCS
