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Publication : 3 novembre 2013

Dans le tintamarre de écoutes téléphoniques le calme de notre Ueli devrait surprendre, peut-être a-t-il simplement un peu plus de mémoire que d’autres et que les fuites ça le connaît…

Lorsque, en janvier 1989, notre Conseillère Fédérale Elisabeth Kopp quitte son bureau pour aller téléphoner à son mari, depuis une cabine publique du Palais Fédéral, pour lui annoncer qu’il va être poursuivi par la justice, elle pense que cette ligne est plus sûre que celle de son propre bureau.

A peine quelques heures plus tard c’est Jean-Pascal Delamuraz qui reçoit un appel de l’ambassade des USA pour lui apprendre le contenu de la conversation de sa collègue avec la suite que l’on connaît : démission d’Elisabeth etc.…

Souvenez-vous aussi que c’est nos Swisscom qui ont vendu, aux mêmes américains, les grandes oreilles de Loèche…C’était pour mieux nous écouter, mes enfants. J’ai envie d’ajouter : « de chœur »…

Bernard Attinger, Sion
3 novembre 2013