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LaGriffeBernard AttingerLes “contre-sens“ parcourent les autoroutes ; presque chaque jour on entend sur nos radios l’avertissement de “ne dépasser sous aucun prétexte“, parce qu’un crétin ou un ivrogne ou les deux à la fois s’est planté dans le mauvais sens.

En politique, ce genre de personnage existe aussi, il s’agit de ceux qui vont à contre-sens de l’Histoire.

Au Moyen-âge on se faisait la guerre entre seigneurs d’un bled à l’autre puis ça s’est amélioré, ça a été entre le Valais des évêques et celui de la Savoie. Plus tard on a connu les guerres napoléoniennes, puis celles entre les Bosch et les Frouziens, au moins trois fois, et la plus absurde de l’histoire : celle de 14-18.

Sans faire de longues études on constate une évolution par un changement d’échelle : les unités pouvant se faire la guerre sont devenues de plus en plus grandes. C’est ainsi que les conflits entre “micro nations“ ont disparu. La réunion de Pays en Communautés, de plus en plus grandes, a permis d’éviter de nombreux conflits. La création de l’Europe nous a donné la plus longue période de paix de tous les temps.

Vous allez me dire: « et le conflit en ex-Yougoslavie ? ». Je vous répondrais qu’il va, justement, à contre-sens de l’Histoire car il est le résultat d’un nationalisme volontairement exa“serbé“ par des mouvements politiques, ethniques et religieux…

Voilà où je veux en venir : ceux qui prônent un nationalisme étroit, l’intolérance religieuse, l’ethnocentrisme, comme le font les partisans d’un de nos partis politiques, vont à contresens de l’histoire. En provoquant, souvent par pur clientélisme, la haine raciale et l’exclusion, ils nous font remonter dans le temps, celui de la haine et des guerres. Ils roulent à rebours de tout bon sens.

Bernard Attinger, PCS