Que cela plaise ou non, que cela puisse être dit ou non, sur notre planète, depuis la dernière guerre, il existait au moins trois “Etats racistes “.
Un premier, à l’Ouest, a petit à petit éliminé ses discriminations raciales jusqu’à élire un noir à sa présidence.
Un deuxième, tout au Sud, issu de la colonisation a tenté de séparer ses ressortissants de race blanche, des autres, en se scindant en plusieurs pays pour y regrouper les “colorés“ dans des bantoustans afin que les blancs puissent les exploiter en tant qu’étrangers. Sous la pression internationale, très lente à venir, tout cela s’est terminé dans une réconciliation raciale exemplaire.
Un troisième, issu d’une migration de compensation, suite à des massacres qui restent à jamais la honte de l’Europe, poursuit une politique de séparation des races, basée sur la religion: les uns étant les “élus“ les autres les “exclus“. Cet Etat chasse de leur terre des résidants de longue date pour y importer des coreligionnaires et, comme l’Afrique du Sud de l’Apartheid, il essaye, par toutes sortes de pressions, de regrouper ces “exclus“ dans un bantoustan dénommé Palestine… Sa constitution n’est probablement pas raciste, son comportement, lui, l’est. Il n’est soutenu, dans cette politique, que par des Etats, honteux d’avoir participé au massacre et celui qui a refusé d’accueillir ceux qui tentaient d’y échapper.
Une triste réalité, pas bonne à dire, car ceux qui la disent sont immédiatement traités d’antisémites alors qu’ils n’acceptent simplement pas ce sionisme qui provoque le transfert et l’élimination de populations sur des bases religieuses et raciales.
Bernard Attinger
