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Réaction du PCS aux résultats des votations

Les contes du menteur…

Le PCS VS pour un double OUI

Résultats

Loi fédérale sur la coopération avec les Etats d'Europe de l'Est

53.4% oui

Loi fédérale sur les allocations familiales (loi sur les allocations familiales, LAFam)

68.0% oui


Réaction du PCS aux résultats des votations

Le Parti Chrétien-Social du Valais romand (PCS) prend acte et se réjouit des résultats des votations concernant l'harmonisation des allocations familiales et la coopération avec les pays de l'Europe de l'Est.

L'acceptation par le peuple d'une harmonisation des allocations familiales au niveau national représente tout d'abord un signe évident de la volonté des Suissesses et des Suisses de pouvoir bénéficier d'une vraie politique familiale, en accord avec leurs besoins et avec ceux de leur famille. Harmoniser les allocations familiales ne représente cependant qu'une première mesure, certes nécessaire, mais tout de même isolée. En effet, nous pensons qu'il est urgent de développer en Suisse une vision globale et cohérente en faveur de la famille. Bien que le rôle de l'Etat ne soit pas de remplacer la famille, il est de son devoir de la soutenir et d'assurer les conditions pour que la vie de famille puisse s'épanouir. C'est pourquoi le PCS milite pour une politique qui apportera notamment plus de flexibilité dans le monde du travail afin de tenir compte des besoins de la famille et qui assurera que notre système valorise et récompense le travail des parents qui assument les tâches éducatives pour leurs enfants, ainsi que les soins de vie pour leurs parents âgés ou malades.

La place centrale de la Suisse sur le continent européen rend celle-ci dépendante de la santé économique et de la stabilité politique de ses voisins et, plus largement, de l'Europe tout entière. Grâce à la coopération avec les pays de l'Europe de l'Est, la Suisse possède un outil supplémentaire permettant à nos entreprises exportatrices d'assurer leur profit, tout en participant au maintien de la stabilité des pays de l'Est européen. Contribuer à hauteur de 100 millions de francs par an sur 10 ans, en vue de réaliser des projets concrets accompagnant le développement de ces pays, permet ainsi à la Suisse d'assumer, d'une part, ses responsabilités vis-à-vis de ses partenaires et de maintenir, d'autre part, sa crédibilité en vue de négociations futures avec l'Union Européenne.

Norbert Zufferey, président du PCS
Sion, le 26 novembre 2006


Le PCS VS pour un double OUI

Réuni en Comité cantonal, le Parti Chrétien-Social valaisan a pris position en vue des votations fédérales du 26 novembre prochain. Le PCS recommande l’acceptation des deux objets soumis à votation : l’harmonisation des allocations familiales et le milliard en faveur des dix nouveaux pays membres de l’Union européenne.

En harmonisant au niveau national les conditions d’octroi et en fixant des montants minimaux, la loi fédérale sur les allocations familiales représente, selon le PCS, un premier pas encourageant dans la mise en place d’une politique familiale de qualité. L'introduction d'une allocation de formation dans plusieurs cantons, ainsi que l'adaptation des montants au renchérissement, constituent de plus des avancées certes ponctuelles, mais tout de même significatives, que le PCS se doit de soutenir avec force. L’avenir de notre pays passe par une politique familiale concrète et cohérente. C’est pourquoi le PCS recommande vivement l’acceptation de cet objet.

Le PCS a décidé de soutenir la loi sur la coopération avec les pays de l’Europe de l’Est. La contribution de la Suisse à hauteur de 100 millions de francs par an pendant 10 ans participe à un effort collectif visant le maintien à long terme de conditions de stabilité concernant la partie orientale de notre continent. Au travers de projets concrets concernant l’environnement, la formation ou encore la sécurité, cet investissement dans les pays de l’Europe de l’Est permet non seulement aux entreprises exportatrices suisses de conquérir de nouveaux marchés, mais également d’assurer la sécurité de notre pays aussi bien face à d’éventuelles guerres que face au crime organisé et à l’immigration clandestine. Les bénéfices que la Suisse peut tirer de cette contribution à l’Est sont, selon le PCS, nettement plus importants que le coût de l’investissement. Pour toutes ces raisons, le PCS recommande de voter OUI à cet objet.

Sion, le 23 octobre 2006