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Publication : 20 mars 2012

Non pas celle du 21 décembre mais celle du 11 mars…

La fin d’un monde, certes, mais l’aimions-nous vraiment ce monde qui va disparaître ? 

Notre non-mais :

Parce que nous craignions les effets secondaires qui vont maintenant arriver :  avalanches de permis de bâtir jusqu’à la fin de l’année (c’est la seule chose qui était précise dans l’initiative !). Des permis pouvant se réaliser durant les 5 prochaines années, donc pas de chômage avant 2017, donc le temps pour les entreprises de se retourner.

Les communes en dessous de 20% vont se vautrer, à cœur joie, dans des lits froids. Déjà entendu un responsable sédunois se réjouir de pouvoir développer le bas de la piste de l’ours avec 6'000 lits, sans contrainte. À la fin de l’exercice, si on ne se réveille pas avant, on verra les effets de cette acceptation sur le mitage de notre territoire…

Se réveiller, mais comment ?

• En prenant les rênes de notre aménagement du territoire, en passant du niveau communal au cantonal et en donnant les moyens au Service du Développement Territorial afin qu’il serve enfin à quelque chose. 
• Réfléchir à l’erreur d’avoir transmis, dans les années 80, le droit d’octroyer les permis de bâtir aux communes. 
• Instaurer une taxe sur la plus-value lors de la revente des résidences secondaires et l’affecter à la création de conditions cadres pour l’hôtellerie. 
• Rechercher des nouvelles formes de tourisme moins dépendantes de la neige.
• Repenser les lits chauds, la para-hôtellerie et la multipropriété.
• Et beaucoup de choses encore.

Parallèlement à tout ce que nous pouvons faire il faut que la Confédération arrête de provoquer la désertification de nos fonds de vallées en supprimant les services publics : Poste, fibre optique, et en les renforçant au lieu de tout démanteler.

Bernard Attinger, Altitude 1400

PS. Fierté d’être valaisan en assistant au travail remarquable de tous ceux qui se sont occupés du drame de Sierre