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Nos dernières prises de position

Les dernières propositions de la fraction CG-PCS au Conseil Général de Sion:betchov denyse

  • Modification du Plan de Zone « Couvent des Capucins et cimetière St-François »
  • Un fonds d’urgence destiné aux frais de loyers commerciaux
  • Amendement de l’AdG pour réduire le salaire de l’exécutif

Lors du dernier plénum du 15.12.20, la modification du Plan de Zone pour le Couvent des Capucins a été adoptée, avec le soutien de l’AdG. Par son postulat pour préserver les chemins pédestres à Sion (adopté le 1.10.19), l’AdG a contribué à intégrer la protection de ces « voies historiques » dans la nouvelle zone de protection du Couvent des Capucins. Cette nouvelle mouture de plan de zone est un pas important vers une politique de densification urbaine contrôlée et de qualité, dans le respect de notre patrimoine bâti et de son environnement.

La nouveauté est principalement la différenciation faite entre deux zones de protection : une pour les sites naturels et l’autre pour préserver le patrimoine bâti, car de nombreuses maisons et structures de valeur historique se situent dans le périmètre du Couvent. Dans les sites déjà construits, quelques nouvelles constructions seront possibles mais elles devront répondre à des critères très stricts pour ne pas porter atteinte au site.

Pour la gestion territoriale du cimetière St-François il y aura un plan d’affection spécial. Il s’agit de valoriser ce magnifique cimetière comme site historique, tout en respectant les tombes qui s’y trouvent et les souhaits des familles sédunoises qui continuent de s’y retrouver pour commémorer leurs aïeuls.

L’AdG a également rappelé à la Municipalité la résolution du 16 juin adoptée par le Conseil général pour créer un fonds d’urgence destiné aux frais de loyers commerciaux. Le 2.12.20, les chambres fédérales ont définitivement enterré le projet d’aide pour loyers commerciaux. Nous attendons maintenant que la Municipalité évalue les besoins et mette en oeuvre une aide directe et ponctuelle pour les entreprises locales les plus menacées.

Cette initiative est en parallèle avec notre amendement budgétaire pour rajouter 174'000 francs en subventions aux associations et bénévoles de Sion qui apportent aide matériel et soutien à la population sédunoise précarisée par la crise du Covid-19.

L’amendement de l’AdG pour réduire le salaire de l’exécutif n’a pas pu être soumis au vote – il a été écarté par le Bureau du CG et la Présidence de la Municipalité. L’AdG a donc déposé une motion afin de réaffirmer le droit du Conseil général de statuer sur les salaires de tous les élu-e-s du conseil municipal, du conseil général et des juges. Cette motion, soutenue par trois autres groupes (PDC, Verts, UDC) explicite clairement les compétences du CG sur les rubriques « traitements des autorités élues ». Ainsi, il apporte une correction au Règlement Communal d’organisation (RCO) et spécifie le droit du législatif de se déterminer sur l’enveloppe budgétaire de ces trois rubriques. Cette motion sera mise au vote dans le courant 2021.

Contacts pour l’AdG :

Denyse Betchov, cheffe de groupe, Centre gauche - PCS 079 467 79 61

Juan Pallara, conseiller général, Centre gauche - PCS 079 655 65 81

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L’AdG a proposé 7 amendements au Budget 2021 lors du Plénum du 14 décembre 2020. Des augmentations ont été demandées pour les associations d’accueil dites de bas seuil qui soutiennent les personnes précarisées par la crise sanitaire, et pour maintenir les aides aux études artistiques. Ces deux amendements ont été acceptés pour une augmentation budgétaire de 209'000 francs. En contrepartie, plusieurs économies budgétaires ont été proposées, notamment dans les études pour la Liaison Plaine-Montagne, pour l’aéroport et pour Ronquoz 21.

Nous sommes particulièrement satisfaits d’avoir pu rajouter 174'000 francs au budget en faveur des associations apportant une aide directe aux personnes précarisées. La crise sanitaire a frappé de nombreuses personnes sur la commune de Sion. La distribution de repas et d’articles de première nécessité par ces associations et leurs nombreux bénévoles est un acte fort de solidarité.

Notre proposition de réduire les études sur la Liaison Nord-Sud entre Cour de Gare et le Campus (de 100'000 francs) a été acceptée. Même si notre amendement pour réduire les investissements dans la Liaison Plaine-Montagne (de 200’000 frs) n’a pas pu réunir une majorité, c’est avec le soutien de l’AdG que la réduction plus modeste proposée par les Verts a pu finalement être adoptée. Par contre, la réduction proposée pour les études en série sur le projet Ronquoz 21 (budgétisé à 500'000 frs) n’a pas passée. Le Budget 2021 est le premier budget déficitaire depuis 2011, avec un excédent de charges de 4.95 millions. Tous les partis reconnaissent que les années à venir seront difficiles, caractérisées par une diminution des recettes fiscales et par les effets de la crise sanitaire COVID-19. Ce qui nous distingue, ce sont les stratégies d’économie et la priorisation dans les investissements.

L’AdG fait preuve de responsabilité en proposant des amendements au budget qui n’augmentent pas seulement les dépenses, mais apportent également des économies dans les domaines moins prioritaires. Notre stratégie globale est de soutenir par des aides concrètes les personnes précarisées par la crise sanitaire et les étudiant-e-s, de promouvoir les transports publics et les espaces verts, et combattre le réchauffement climatique.

L’AdG a également rappelé à la Municipalité la résolution du 16 juin adoptée par le Conseil général pour créer un fonds d’urgence destiné aux frais de loyers commerciaux. Le 2 décembre, les chambres fédérales ont définitivement enterré tout projet d’aide pour les loyers commerciaux. Nous attendons maintenant que la Municipalité évalue rapidement les besoins et mette en œuvre une aide directe et ponctuelle pour les entreprises locales les plus menacées.

Les élu-e-s de l’AdG continueront ainsi à défendre une politique de gauche active, responsable et innovante.

Contacts pour l’AdG :

Denyse Betchov, cheffe de groupe, Centre gauche - PCS 079 467 79 61

Johanne Guex, conseillère générale, PS 079 662 60 84

Juan Pallara, conseiller général, Centre gauche – PCS 079 655 65 81

Alexandre FerchaudCette année 2020 nous a tous chamboulée, dans nos vies, dans nos foyers. Nous vivons actuellement une crise sanitaire, certes, mais aussi une crise démocratique importante. La fracture causée par le COVID-19 nous rappelle que tout n’est pas partagé, tout n’est pas immuable. Quels sont les conséquences de ces manifestations anti-masques ? Qui est impacté ? Quel avenir dans ce climat de défiance et comment pouvons-nous ensemble nous rassembler derrière notre société ?

Mille personnes à Genève en septembre, un autre millier en Thurgovie en octobre, et plusieurs centaines dans plusieurs villes de Suisse, voici le bilan de nombreuses manifestations anti-masque en Suisse. Des manifestations pour la plupart calme, revendiquant la non-nécessité des mesures de lutte contre la pandémie. Réclamations fondées sur le principe de droit aux libertés individuelles. Cause louable, si elle n’était pas entachée par l’entêtement de nombreuses personnes à partager des fausses informations, des théories du complots et autres propos anti-scientifique. Cette connivence de combattre ces mesures visant le bien commun nous montre l’individualisme et le manque de sens pour certains du mot société.

Quand bien même ces rassemblements visent à confronter nos gouvernements dans leurs décisions, ce n’est ni les cantons, ni la Confédération qui payent les pots cassés, mais bel et bien nos personnels soignants. Déjà en première ligne au printemps dernier, les voilà de nouveau, épuisé à confronter la maladie. Alors que leurs revendications d’une meilleure qualité de travail, d’une reconnaissance de leur fatigue et d’une amélioration des accompagnements faites à la médecine sont invisibilisées, rejetées ou oubliées, voici que se rajoute la méfiance par une partie du peuple sur leur travail. Cette double peine est-elle réellement la reconnaissance qu’ils méritent ?

Ne soyons pas aveugles à ces colères. L’Etat a deux rôles majeurs à jouer dans cette histoire. D’une part, écouter, accompagner et soutenir le personnel soignant dans son travail quotidien et cela passe par la juste valorisation de ce que l’ensemble de ces femmes et de ces hommes donnent à notre société. D’une autre part, il est nécessaire de répondre aux allégations de ces chercheurs de vérités et autres informations cachées. Nos libertés individuelles nous donnent le droit de nous exprimer et de partager nos opinions, toutefois elles nous donnent aussi de nombreux devoirs de vérité, d’unité, de bienveillance.

La démocratie est le pouvoir pour le peuple, par le peuple. Notre rôle individuel est donc lui aussi important dans cette crise. Une santé sans personnel soignant est impossible. A contrario, une société sans théorie du complot est, elle, bien plus sereine. Arrêtons de voir au plus simple, au plus partagé sur nos réseaux ou au plus racoleur, la situation sanitaire n’est pas belle à voir... Elle s’exprime en chiffre, plus de 10'000 nouveaux cas par jours, des centaines d’hospitalisations, autant de décès. Mais derrière les chiffres, ce sont des gens confrontés à la maladie, des personnes qui disparaissent, des familles endeuillées. Je le répète, la situation sanitaire n’est pas belle à voir. Ce n’est pas en détournant le regard que nous avancerons.

La lutte pour nos libertés futures se passent aujourd’hui par notre capacité à faire front commun contre ce virus. Nous ne sommes pas dans une société liberticide, nous sommes au sein du société qui combat pour que nos libertés se pérennisent. Questionnons, débattons, parlons, et surtout ne nous confrontons pas.

Alexandre Ferchaud

Co-Président CENTRE GAUCHE PCS

CC-PCS présente des candidates et de s candidats pour l'élection au Connseil communale dans une dizaine de commune du Valais Romand:

  • Sierre Liste PS et CG-PCS Katarina Jovanovic, Robert Métrailler et Eddy Beney (Sortant)
  • Montana Montana Autrement Carlo Clivaz (Sortant)
  • Veysonnaz Election tacite Alexandre Ferchaud (Sortant)
  • Sion CG-PCS seul Maud Theler et Juan Pallara
  • Arbaz Arbaz durablement Jean-Michel Bonvin
  • Vétroz Alternative Vétrozaine Pascal Coudray
  • Riddes Gauche citoyenne Jean-Charles Morand
  • St-Maurice PS et Gauche citoyenne Michel Galliker (Sortant)
  • Monthey PS et Gauche citoyenne Robert Burri

Sur la commune de Sion, votez et faites voter la liste n°7

nous nous engageons pour une solidarité
de toutes les forces de progrès,
dans le respect des différentes sensibilités.

Centre Gauche PCS Valais romand

 

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Pour signer le referendum contre la loi fiscale valaisanne.

Le projet de révision partielle de la loi fiscale du 10 mars 1976 a été accepté en 1ère et 2ème lecture à une forte majorité par notre parlement, soit 82 oui, 25 non et 19 abstentions.

Cette révision était attendue depuis la déclaration commune du CF avec l’UE pour supprimer les régimes fiscaux préférentiels, d’octobre 2014 ; Elle avait également comme objectifs de l’adapter à la réforme fiscale fédérale et au financement de l’AVS (RFFA) ainsi qu’à la loi sur l’harmonisation des impôts directs cantonaux et communaux (LHID).

Il faut savoir que les personnes physiques, et donc également les entreprises de type « Raisons individuelles » que l’on appelle communément « Indépendants » ne sont pas touchées par cette révision fiscale, puisque la grande majorité du Grand Conseil ne l’a pas voulu. Mentionnons quelques exceptions : la déduction pour les aidants bénévoles ou la motion Bender qui allégera les factures d’impôts pour les personnes qui perçoivent des prestations complémentaires.

L’apparition du virus Covid 19 ne change en rien cette triple nécessité de réforme de l’imposition des personnes morales. Les circonstances sanitaires actuelles vont encore impacter pendant encore quelques mois notre économie et plus particulièrement les Indépendants.

La confédération et le canton du Valais ont pris certaines mesures, telle la possibilité de mettre au chômage technique (RHT) ses collaborateurs ; les charges salariales sont ainsi réduites à environ 20%. Les indépendants peuvent recevoir une aide financière qui représente le 80% de son bénéfice de l’année précédente (montant plafonné à Fr. 4'410.-/mois pour l’aide fédérale, plus Fr 1'000.- environ en sus pour l’aide cantonale) mais il devra tout de même s’acquitter de l’ensemble de ces charges alors qu’il n’a pratiquement rien encaissé. En fait, le paiement des charges professionnelles (loyer, assurance, etc…) va très certainement épuiser le montant alloué et il ne lui restera plus grand chose pour ses dépenses privées.

On peut observer et présumer que les entreprises qui devraient bénéficier le plus des allégements fiscaux prévus par cette révision, sont celles qui souffriront, au final, le moins des effets de ce virus. La digitalisation ainsi que les services internet déjà en place ont pu en partie minimiser les pertes. En revanche, les entreprises et sociétés, à qui cette révision n’apporte pas de grosses économies, car ils sont indépendants ou que leur bénéfice imposable est inférieur à Fr. 150'000.-, sont celles qui seront le plus impactées par ce virus, à cause des mesures de confinement édictées par les pouvoirs politiques. En conséquence, ces petites entreprises devraient obtenir de plus grandes aides, qu’elles soient d’ordre financier mais aussi en matière de conseils, ou de date de réouverture….

Pour qu’un Etat puisse allouer des aides, il faut qu’il soit fort, et donc qu’il puisse compter sur des rentrées fiscales. Si le référendum à cette révision fiscale aboutit, et que le parlement se penche à nouveau sur cette loi, il faudra se rappeler que l’économie est multiple et complexe. Certaines entreprises sont plus résistantes que d’autres, mais toutes sont nécessaires à la bonne marche de notre canton. S’il est entendu que les personnes physiques les plus riches paient plus d’impôts, il faudra peut-être s’atteler à ce que les entreprises les plus résistantes en paient aussi davantage.

Il s’agit aujourd’hui de réduire au maximum les impacts financiers et économiques du Covid 19 pour nos indépendants, et que la mise en œuvre de mesures s’opère avec un minimum d’administratif et avec un effet le plus efficient possible.

La prise en charge du loyer commercial pour les indépendants pour les mois où leur commerce est resté fermé pourrait être une solution. Une mesure facile à mettre en œuvre : un contrat de bail et une quittance de paiement comme base de remboursement.

Si le canton ne finance pas de telles mesures de soutien pour nos indépendants, le risque est grand qu’ils soient nombreux à fermer leur porte et à se retrouver à l’aide sociale, puisque l’indépendant n’a pas droit au chômage. Pour son financement, nous avons confiance en notre gouvernement pour sa créativité et en notre parlement pour sa cohérence. Car lorsque les dangers naturels ont perturbé nos routes et nos ponts, il n’a pas été difficile d’insérer au budget les montants nécessaires à leur restauration.

Texte écrit à 3 mains ! (Sandrine Perruchoud, Raymond Borgeat et Eddy Beney)