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Maud ThelerUn congé paternité à 2 semaines un progrès, mais…

Un congé paternité à 2 semaines, on peut faire mieux !  A l’heure où la plupart des papas souhaitent s’impliquer davantage auprès de leurs enfants, dans la famille, je souhaite un congé parentalité ainsi qu’une flexibilité des patrons pour le temps partiel pour l’homme.

Un congé parentalité : pourquoi, comment ? Offrir un congé de parentalité de plusieurs semaines (plus long que le congé maternité actuel) que le couple se répartirait comme il l’entend. Chaque famille peut avoir des besoins différents alors offrons-lui plus de semaines à l’arrivée d’un enfant et laissons-la s’organiser comme elle le souhaite. Un enfant a besoin de la présence de ses deux parents, il en va de l’équilibre de l’enfant.

Passé le congé parentalité, peut-être que le père souhaite baisser son temps de travail pour passer du temps avec ses enfants, soulager sa femme et également permettre à cette dernière de s’épanouir professionnellement sans se ruiner en frais de crèche. Je connais des papas qui ont fait ce choix mais avant d’y arriver, ont dû réitérer leurs demandes à de nombreuses reprises, d’autres qui se sont vu refuser cette baisse de pourcentage, d’autres encore qui ont été rétrogradés car leur poste nécessitait un 100 %.

Faciliter l’implication du papa dans la vie de famille et accepter un pourcentage réduit, même pour les postes à responsabilités, aiderait notamment à « casser » la croyance qu’un poste à responsabilités est automatiquement un poste à 100 %. Si nous démontrons cela, la mère de famille ne voulant ou ne pouvant travailler qu’à temps partiel aura aussi accès à ces postes pour lesquels elle ne postule même pas à cause du pourcentage demandé.

Je suis pour l’égalité et l’équilibre dans la famille en est une et peut en amener une autre, la place de la femme dans l’activité professionnelle.

                                                                                                   Maud Theler

                                                                                                   Centre Gauche-PCS

                                                                                                  

Maud ThelerEt si nous repensions l'économie pour gagner en qualité de vie et faire une place à chacun ?

Des personnes sans emploi alors que d’autres croulent sous le travail. Celles désireuses de baisser leur temps de travail mais dont le poste ne le permet pas ou qui ne le peuvent pas pour des raisons financières, d’autres qui voudraient augmenter leurs heures mais ne peuvent le faire. Des employés qui perdent leur emploi à 50 ans pour des raisons économiques alors que des jeunes ne trouvent pas de premier poste par manque d’expérience. Des restructurations d’entreprises qui entrainent la disparition de certains postes moins qualifiés pour les personnes qui en auraient besoin.
Le système économique n’est t-il pas déséquilibré ? Nous sommes en droit de nous poser cette question.
Toutes ces situations décrites peuvent amener à des burn-outs, une augmentation de certaines maladies, un sentiment d’inutilité chez certaines personnes, l’impression de ne plus avoir de place dans une société encore très attachée à la notion du travail, une augmentation du chômage, de l’aide sociale, de l’AI et, d’une manière générale une société qui court de plus en plus pour répondre aux nombreuses exigences qu’imposent notre société actuelle.
Et si la société, favorisait le temps partiel (conditions salariales, aménagement du temps travail,…) ? Et si l’activité au foyer était valorisée ? Et si le milieu économique offrait des emplois permettant d’intégrer des personnes moins qualifiées ? Je suis consciente que ces aménagements peuvent entrainer un coût pour certaines entreprises mais je pense que l’Etat, les politiques, pourraient soutenir la population et les entreprises (mesures incitatives, soutien financier, retraite flexible, reconnaissance de l’activité au foyer,..) car finalement une meilleure répartition de l’activité professionnelle entrainerait moins de coûts au niveau du chômage de l’aide sociale, de l’AI, de la santé. Ce qui est donc investi pour soutenir les mesures permettant un emploi pour tous avec de bonnes conditions est économisé dans le domaine des assurances et des coûts de la santé.
N’oublions pas qu’une personne heureuse au travail est beaucoup plus efficace que quelqu’un qui ne l’est pas.

Maud Theler, Candidate Centre-Gauche PCS au conseil national