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Nos dernières prises de position

Les assurances sociales

Assurer une prévoyance vieillesse digne pour les petits et moyens revenus

L’AVS ou 1er pilier dont l’objectif constitutionnel est de couvrir les besoins vitaux est entrée en vigueur en 1948. La prévoyance professionnelle ou 2e pilier dont l’objectif est conjointement avec l’AVS de maintenir le 60% du revenu antérieur est entrée en vigueur en 1985. La prévoyance individuelle ou 3e pilier est entrée en vigueur en 1986.

Le concept des trois piliers est bien ancré auprès de la population helvétique.

Les trois piliers dont beaucoup bénéficient du premier, partiellement du deuxième et pas du tout du troisième génèrent-ils des rentes suffisantes pour vivre dignement en Suisse? Non les rentes sont insuffisantes pour les faibles revenus et le pouvoir d’achat des rentes du 1er et 2e pilier a tendance à fondre.

Par le biais des retraites anticipées partielles ou totales, l’AVS et la Prévoyance professionnelle, LPP peuvent jouer un rôle modérateur du marché de l’emploi.

 

1. AVS

Adaptation des rentes

La rente simple individuelle 2007 varie de 1'105 à 2'210 francs par mois. La rente maximale de couple est de 3'315 francs par mois.

L’AVS est primordiale pour les citoyens et citoyennes dont le revenu est inférieur au salaire médian helvétique (Fr. 5'500.- pour les hommes, Fr. 4'735.- pour les femmes: données 2004). Le pouvoir d’achat des rentes ne doit aucunement être érodé.

Le PCS demande le maintien, sans dérogation aucune, de l’adaptation des rentes à l’indice des salaires et des prix.

Retraite anticipée

La population Suisse a clairement repoussé, le 16 mai 2004, toute révision de l’AVS à la baisse. La fixation de l’AVS pour les hommes et les femmes à 65 ans est acceptable si les économies ainsi réalisées servent par exemple à la flexibilisation de la retraite pour les revenus faibles et moyens qui est une réforme urgente et indispensable de l’AVS.

Le PCS revendique l’introduction d’une rente transitoire dès 62 ans pour tous ceux et celles dont le revenu déterminant est inférieur à 40'000 francs par an. Cette rente transitoire serait égale à la rente AVS pleine et entière servie à 65 ans pour les hommes, respectivement 64 ans pour les femmes. Pour les citoyens et citoyennes dont le revenu déterminant varie entre 40'000 et 60'000 francs, la rente transitoire serait réduite proportionnellement au revenu.

Financement de l’AVS

Depuis son institution l’AVS a été déficitaire de 1975 à 1979 puis de 1996 à 1999. En 2004 elle a réalisé un bénéfice de 2 milliards. En 2006, avec 2,7 milliards de bénéfice, elle a réalisé le meilleur résultat de son histoire. Les scénarios défaitistes sur la faillite de l’AVS sont populistes et faux. Malgré la forte détérioration du rapport entre les cotisants et les rentiers qui a passé de 9 en 1948 à 4,6 en 1970 puis à 3,6 en 2007 et qui sera vraisemblablement de 2,3 en 2035, l’AVS est en bonne santé.

Bientôt, nous serons 2 actifs pour un rentier. Ce vieillissement accéléré de la population a porté l’espérance de vie des femmes à 86 ans et celle des hommes à 82 ans. Nous devons donc prévoir des financements complémentaires.

Le PCS propose une augmentation de la TVA de 1% en 2009 et si cela est nécessaire de 1% en 2016.

 

2. LPP, Prévoyance professionnelle

La prévoyance professionnelle a été ébranlée ces dernières années par les variations du taux d’intérêt minimum sur les avoirs LPP et la modification du taux de conversion. Ces deux valeurs sujettes à fluctuation influencent le montant des rentes. S’il est normal que le rendement du marché international des capitaux va influer sur le taux d’intérêt minimum, il est aussi logique que l’allongement de l’espérance de vie va accroître le nombre d’années de versement de rentes et provoquer la baisse du taux de conversion.

Taux d’intérêt minimum LPP

De 1985 à 2002, le taux est resté inchangé à 4%. Dès janvier 2003 il a été fixé à 3,25%, puis dès janvier 2004 à 2,25% et finalement dès janvier 2005 à 2,5%. Eu égard à l’évolution positive de taux de rendement qui ont atteint 10% en 2005 et 6% en 2006 :

Le PCS demande au Conseil fédéral de hausser le taux d’intérêt minimum des avoirs LPP à 3% dès janvier 2008.

Taux de conversion

Le parlement a accepté que le taux de conversion passe de 7,2% à 6,8% d’ici 2015. Le Conseil fédéral souhaiterait baisser le taux à 6,4% et cela dans des délais plus courts. Prenons un exemple. Pour un avoir vieillesse de 100'000 francs, le rentier toucherait selon le taux de conversion 6'400 ou 7'200 francs. Cela provoquerait une diminution de sa rente de 9%.

Le PCS s’oppose à toute nouvelle manipulation du taux de conversion.



3. ASSURANCE INVALIDITE

Le peuple suisse a dit en juin 2007, oui à la 5e révision de l’AI. Les partisans du slogan «réinsérer plutôt que payer une rente» ont fait mouche. Les partisans ont rappelé sans cesse que la 5e révision améliorera l’intégration des personnes atteintes dans leur santé et/ou handicapées dans le marché du travail. Nous attendons maintenant des employeurs qu’ils maintiennent et créent les places de travail nécessaires. Les offices cantonaux de l’AI doivent se doter en nombre et en qualité d’un personnel capable de trouver les places optimales de réinsertion des handicapés.

La population veut également assainir l’AI dont la dette et aujourd’hui de 9,5 milliards.

Le PCS est favorable à une augmentation de la TVA pour éponger les dettes de l’AI et la financer partiellement.


 

La politique familiale

L’acceptation par le peuple le 26 novembre 2006 d’une harmonisation des allocations familiales représente un signe évident de la volonté des Suissesses et des Suisses d’instaurer une politique familiale de qualité. L’harmonisation des allocations familiales ne représente cependant qu’une première mesure.

Nous pensons qu’il est urgent de développer une vision globale et active en faveur de la famille en Suisse. Le rôle de l’Etat n’est pas de remplacer la famille, cependant il est de son devoir, et il en va de sa survie, de la soutenir et de lui assurer les conditions nécessaires à son développement harmonieux.

Les familles jouent un rôle essentiel dans la société en lui fournissant des prestations indispensables en soins et transmission de savoirs. Elles sont source de notre «capital humain». Les enfants, en particulier, représentent un «bien public» auquel nous devons tous nous intéresser. Mais les familles ne doivent pas être seules à en supporter les frais.

La Suisse économique est championne en compétitivité. Cependant on ne tient pas compte de l’enfant dans la recherche de compétitivité et de rationalisation. Aujourd’hui, le taux de natalité en Suisse est de 1,4 par femme. Nous risquons un écroulement du marché du travail dans notre pays par manque de bras dans les 10-20 ans à venir. Notre société et notre économie ont besoin d’un renouvellement de la population et d’une formation de pointe pour assurer l’avenir de notre pays. Ce renouvellement se fera par une meilleure intégration des étrangers et surtout par une politique familiale qui favorise la natalité.

Les jeunes adultes de 2035 ne sont pas encore nés! Il faut créer un mini baby-boom. L’exemple de la France qui a vu son taux de fécondité remonter à plus de 2 enfants par femme en 2006 est encourageant.

En même temps, nous devons maintenir la solidarité intergénérationnelle, et faire face au défi démographique – le double vieillissement. Le nombre de personnes de 65 ans et plus ne cesse de croître (16% de la population Suisse en 2005, plus de 25% prévus en 2030). Actuellement, c’est grâce à l’immigration que notre population grandit et se renouvelle, mais d’ici 2040 elle pourrait entrer en phase de décroissance.

Il s’agit donc de développer une politique familiale qui produira des effets positifs sur la natalité, mais aussi une politique qui tienne compte des différentes phases de la vie. En particulier, elle doit s’adresser aux besoins de la vieillesse et préserver le principe d’équité intergénérationnelle. Le bien-être de notre société et la vitalité de notre économie en dépendent.

La pleine intégration des femmes dans le marché du travail est une des mesures qui s’impose. Il faut donc donner les moyens aux familles de concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. Il est indispensable que les familles aient le choix et puisse s’investir dans l’éducation de leurs enfants.

Les changements démographiques vont de pair avec des mutations économiques et des coûts grandissant dans le domaine de la santé et des soins. Nous allons vers une transformation des fonctions de la famille: les besoins en services de garde, de soins et d’aide au maintien à domicile seront grandissants. Il en résultera une création d’emplois dans ces services. Le rôle du politique sera d’assurer l’équité de traitement afin que le minimum vital soit assuré : aux plus faibles, aux plus jeunes et aux plus âgés.

Le rythme des changements ne cesse d’accélérer. Le marché du travail a besoin de plus en plus de personnes formées, expérimentées: des personnes avec des aptitudes techniques de pointe, des cadres pour mener les projets et les initiatives. Le «capital humain» est notre ressource principale: c’est pourquoi nous devons investir dans l’éducation et la formation de qualité accessibles pour tous. C’est la base d’une politique d’avenir pour la Suisse.

Le PCS veut instaurer une politique cohérente et globale. Pour cela, notre parti a réalisé un sondage auprès de ses membres et a pu développer quatre axes de propositions:

  • le monde du travail
  • le monde de l’enfance
  • le monde des parents (famille et fiscalité)
  • le monde du 3e et 4e âge

 

1. Le monde du travail

Le monde du travail doit tenir compte de la vie de famille, dans son propre intérêt. Il a été calculé que le retour sur investissement d’une politique du personnel favorable à la famille est de 8% (Prognos SA 2005). La flexibilité et la mobilité de plus en plus exigées par le marché du travail et la société ne doivent pas être des facteurs d’appauvrissement. La politique doit reprendre les rênes en mains et rappeler à l’économie qu’elle gagne à se mettre au service de l’humain et non le contraire.

Les propositions du PCS pour le monde du travail

  • Promouvoir le temps partiel qui permet de concilier vie familiale et vie professionnelle, tant pour la femme que pour l’homme. Les services de l’Etat se doivent de montrer l’exemple. L’évolution professionnelle de ceux et celles qui choisissent le temps partiel ne doit pas être prétéritée: des mesures actives pour assurer l’égalité des salaires, les promotions et la formation continue doivent être instaurées. Il faut aussi promouvoir les femmes dans les classes supérieures de salaire et dans des postes de cadres.
  • Maintenir l’employabilité durant tout le cursus de la vie et spécialement durant le temps consacré à l’éducation des enfants par :
    • le financement de stages de remise à niveau après une interruption professionnelle pour période éducative,
    • un système de formation continue subventionné pour les parents qui s’occupent de l’éducation de leurs enfants.
  • Combler les carences des assurances sociales pour les temps partiels afin de ne plus pénaliser le travail à temps partiel: la 1re heure de travail doit déjà donner le droit de cotiser à la prévoyance professionnelle (LPP).
  • Instaurer des congés parentaux qui favorisent le développement de l’enfant : un congé maternité d’au minimum de 16 semaines prolongeable en congés non payés, et un congé paternité d’au moins 4 semaines afin de permettre aux pères de reprendre leur place dans l’éducation. L’idéal serait un congé parental partagé d’une année, dans l’intérêt de l’enfant.
  • Développer des mesures incitatives destinées aux hommes souhaitant réduire leur temps de travail pour assumer des responsabilités familiales.

 

2. Le monde de l’enfance

Le droit fondamental de l’enfant est de bénéficier d’une éducation de qualité, de sécurité relationnelle et matérielle, de stabilité affective dans sa cellule familiale et d’un minimum vital. Notre monde exige de plus en plus de compétences et de formation. Le système scolaire est primordial et doit être renforcé pour assurer qu’aucun enfant ne soit désavantagé à vie par une scolarité abrégée.

Les propositions du PCS pour le monde de l’enfance

  • Réaliser des structures d’accueil de la petite enfance autour du lieu de travail. L’Etat du Valais doit montrer l’exemple au secteur privé, en particulier en organisant à Sion une garderie pour les employé-e-s de l’Etat, du Réseau Santé Valais, et de la SUVA.
  • Instaurer une offre préscolaire dès l’âge de 3 ans afin de donner un maximum de chance à chaque enfant. (en particulier pour les enfants migrants.)
  • Harmoniser les horaires d’accueil scolaire pour permettre aux parents d’assumer leurs responsabilités professionnelles et familiales. Pour les mêmes raisons, s’assurer de l’offre de structures d’accueil pour les repas de midi et la prise en charge avant et après les heures de cours.
  • Favoriser l’esprit de solidarité intergénérationnelle par le partage de structures avec les aînés et la création de réseaux de familles par quartiers.
  • Assurer une scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans puis offrir des places de formation et de travail qui permettent à tous les jeunes d’accéder au monde du travail.
  • Développer des programmes d’information professionnelle dès la fin de l’école primaire afin d’élargir le choix professionnel des jeunes et promouvoir les formations valorisantes, en particulier pour les jeunes filles.
  • Instaurer la gratuité des primes d’assurance-maladie pour tous les enfants jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire.

 

3. Le monde des parents: famille et fiscalité

La société doit reconnaître la valeur des prestations fournies par la famille et leur importance pour le développement économique de la Suisse. Elle doit s’adapter aux changements de mentalité au sein du couple : les rôles ne sont plus strictement définis. Les couples doivent pouvoir choisir leur mode de fonctionnement à l’arrivée d’un enfant: la répartition du travail salarié, des tâches familiales et éducatives, l’idéal étant de les partager au sein du couple.

Pro Familia estime que le manque à gagner pour une famille est de 40% à 60% du revenu (suivant le nombre d’enfants). Il est important de compenser cet investissement. La politique fiscale doit aider les familles avec enfants à faire face aux coûts réels, et doit assurer qu’aucun enfant ne vive en dessous du seuil de pauvreté dans notre pays.

Les propositions du PCS pour le monde de la famille et la fiscalité

  • Reconnaître la contribution des parents qui diminuent leur temps de travail pour s’investir dans la famille : attribuer une valeur économique pour le calcul des prestations des assurances sociales. Etablir un certificat de temps de travail familial.
  • Introduire le système du quotient familial, qui consiste à réduire le taux d’imposition en fonction du nombre de personnes à charge.
  • Permettre les déductions fiscales des frais de formation, de garde d’enfants, les frais liés aux salaires des employé-e-s de maison et des aides familiales.
  • Appliquer des principes de réduction fiscale pour tenir compte des coûts engendrés par l’encadrement en famille des personnes âgées.
  • Concilier maternité et études par l’encouragement d’une natalité plus précoce chez les femmes en formation par un aménagement de cursus d’études. Améliorer les chances d’accès à la formation continue (en adaptant les horaires, structures d’accueil, finances, etc.).
  • Introduire le congé parental pour enfants en traitement hospitalier de longue durée.
  • Développer une politique d’urbanisation et de logement qui tienne compte des besoins des familles. Par exemple par l’octroi de prêts à bas taux d’intérêts pour l’acquisition d’un logement.
  • Soutenir et responsabiliser les parents dans leur rôle éducatif primordial. Favoriser le développement de réseaux d’entraide. Faciliter l’accès aux prestations et services offerts par les différentes institutions et associations déjà existantes. (par ex. par la création d’un portail unique type familles-ge.ch).

 

4. Le monde du 3e et 4e âge

Pour une politique de la vieillesse qui tienne compte des différentes phases de la vie, il faut pouvoir répondre aux besoins des personnes âgées et maintenir leur niveau d’autonomie aussi longtemps que possible. Une politique de logement et de maintien à domicile pourra réduire les coûts pour la communauté, sans pour autant réduire la qualité de vie des personnes âgées.

Les propositions du PCS pour le monde du 3e et 4e âge

  • Reconnaître la valeur des prestations familiales (les aidants naturels) par des allégements fiscaux pour la prise en charge intrafamiliale. Les familles apportent déjà des soins importants mais elles ont besoin de soutien pour maintenir ce rôle.
  • Renforcer la mise en place rapide de foyers de jour et de services auxiliaires pour la nuit afin d’apporter le soutien nécessaire aux familles qui gardent leurs parents âgés à domicile.
  • Favoriser les contacts entre les seniors et les juniors en organisant des lieux de rencontres qui développent la solidarité intergénérationnelles et le respect mutuel. (ex. Le Mas de la Borgne à Bramois).
  • Renforcer les centres médico-sociaux en leur donnant les moyens nécessaires pour assurer les prestations qu’ils apportent à domicile, en aide et en soins.
  • Promouvoir les solutions de logement adapté pour personnes âgées encore autonomes mais nécessitant de l’aide : les appartements protégés (par ex. Domino à Sierre et à Sion).
  • Planifier la construction des logements qui seront nécessaires d’ici 20 à 30 ans, tels que les EMS, lieux de vie spécialisés (par exemple : Agora au home des Crêtes, Loft à Zambotte) et petites unités avec personnel de soins.

Sion, le 15 mars 2007


 

Pour des impôts équitables

Nous voulons donner à l’Etat les moyens financiers pour remplir ses missions et garantir une répartition plus juste de la charge fiscale.

Si, en raison de la bonne conjoncture économique, des réductions d’impôts pouvaient être envisagées, le PCS ne s’y opposerait pas ; mais il n’acceptera pas que ces diminutions se fassent au détriment des moins bien lotis. Durant la dernière législature, le Parlement s’est souvent montré généreux pour les riches et avare pour les pauvres ; le renforcement de la représentation PCS dans le législatif fédéral permettra de faire mieux entendre la voix des classes défavorisées notamment dans le domaine fiscal.


Nous voulons une imposition plus équitable du couple.

A revenus et à charges égales, un couple marié ne doit pas payer plus d’impôts qu’un couple non-marié. Actuellement, un couple marié paie nettement plus d’impôts, il faudra mettre fin à cette injustice au cours de la législature 2007-2011.


Nous voulons réduire la charge fiscale des familles.

Nos propositions concrètes sont :

  • déduction intégrale des frais de crèche ou de garde pour les enfants lorsque les deux conjoints travaillent ou qu’une personne seule assume la charge d’enfants.
  • déduction d’un certain montant de revenu pour les parents qui financent eux-mêmes les études de leurs enfants
  • amélioration des déductions par enfant.

Le PCS propose l’étude de la possibilité d’introduire, en lieu et place du système actuel de déductions, l’imposition sur la base du coefficient familial lié au nombre d’enfants (système vaudois). On aurait , dès lors, une procédure identique quel que soit le ménage considéré : couples mariés avec ou sans enfants, ménages mono-parentaux avec enfants, célibataires, veufs).


Nous voulons une fiscalité qui favorise l’écologie et le développement durable.

Notre système d’impôts et de taxes doit mieux tenir compte des choix écologiques : il faut grever plus fortement les pollueurs (grosses voitures, etc ) et abaisser les charges des privés qui optent pour des véhicules plus propres ou qui font des efforts pour économiser l’énergie (système de chauffage, recours aux énergies renouvelables, isolation des bâtiments, etc).


Nous ne voulons pas d’une fiscalité qui fasse des cadeaux injustifiés aux riches.

Dans ce sens, nous nous opposerons, le cas échéant nous appuierons le référendum contre la loi qui prévoit une déduction fiscale de 40% sur les dividendes.


Nous sommes en mesure de proposer, si nécessaire, de nouvelles sources de revenu pour la Confédération en vue de compenser les déductions demandées :

  • imposition des gains en bourse. Une initiative allant dans ce sens a été refusée récemment par le peuple suisse. Ainsi, l’injustice qui consiste à ne pas imposer les bénéfices lors de revente d’actions subsiste. Il faudra bien y mettre fin un jour.
  • imposition des successions. Du fait de la concurrence entre cantons, ceux-ci ont souvent dû renoncer à imposer les héritages afin d’éviter la fuite des « bons » contribuables. Pourtant, cette imposition nous paraît juste, nous proposons de la retirer de la compétence fiscale des cantons pour en faire un impôt fédéral. Afin de ne pas amputer les petites fortunes, le PCS serait d’accord d’exonérer les héritages de moins de 1 million de Frs.


Nous souhaitons une harmonisation des lois fiscales cantonales.

Il faut mettre fin au système décadent de la concurrence outrancière entre les cantons ; cela a conduit à des aberrations graves comme l’introduction de l’impôt dégressif en faveur des gros revenus (Obwald !) : un comble, les riches paient un pourcentage moins élevé d’impôts ! Une harmonisation matérielle doit donc être rapidement mise en place.


Nous voulons que le système fiscal ainsi que la taxation de la TVA soient simplifiés.

Actuellement, de nombreuses dispositions tatillonnes rendent la vie difficile au contribuable, en particulier aux artisans et aux PME. Le modèle de déclaration fiscale doit être rendu plus intelligible. Les milliers de pages de prescriptions concernant la TVA doivent être élaguées.


Migration / Jeunesse

Contexte démographique (OFS / février 2006)

La Suisse est l’un des pays industrialisés qui compte la proportion la plus élevée de migrants internationaux, c’est-à-dire de personnes nées à l’étranger. En 2000, la grande majorité de ces migrants (20,1 % de la population totale), étaient, à la naissance, de nationalité étrangère.

Au recensement de la population 2000, la population suisse s’élevait à 7,3 millions, dont 1,5 millions d’étrangers. Les personnes étrangères de première et deuxième génération représentent au total 27 % de la population suisse. Parmi elles, 70% sont de nationalité étrangère. Un quart des personnes de première génération et un tiers de la deuxième ont acquis la nationalité suisse.

Dans les années 1990, suite à l’éclatement de la Yougoslavie et des guerres en Bosnie, Herzégovine et Kosovo, un grand nombre de migrants sont arrivés en Suisse, accompagnés de leurs familles. Cette immigration a été en partie favorisée par l’existence, dans notre pays, de réseaux de travailleurs immigrés de ces mêmes régions.

En 2000, la moitié des étrangers vivant en Suisse provenaient :

  • 24% ex-Yougoslavie
  • 10% Portugal
  • 6% Turquie
  • 10% Asie et Afrique
  • 68% des enfants de moins de 7 ans de nationalité étrangère étaient des ressortissants de l’un de ces pays ou continents.

Les jeunes issus des migrations plus récentes et originaires de contextes socioculturels différents, rencontrent généralement plus de difficultés à s’intégrer et présentent de grandes différences tant au niveau de la formation atteinte que de la situation sur le marché de l’emploi.

Chez les descendants d’immigrés, les Italiens et Espagnols constituent la majorité.

Les personnes de deuxième génération d’origine étrangère sont mieux formées que leurs parents. Ce sont les jeunes Italiens et Espagnols qui présentent la meilleure insertion à la société suisse.

La deuxième génération d’origine étrangère née en Suisse est composée de 500'000 personnes en 2000, soit le 7 % de la population résidente, dont le 32,3 % a acquis la nationalité suisse.

Toutefois, pour les jeunes issus de migrations récentes, la naturalisation n’offre pas toujours une garantie d’intégration professionnelle.

Une étude de Widmer (2005) examine les causes des différentiels de chômage. Les taux de sans-emploi sont en moyenne deux à trois fois plus élevés dans la population étrangère que chez les Suisses. Les données de cette étude montrent systématiquement que les personnes sans formation ou possédant une formation élémentaire ne réussissent pas bien sur le marché du travail.


Discrimination à l’embauche de jeunes issus de la migration

Une étude du Forum Suisse des Migrations dans le cadre du PNR 43, (Fibbi, Kaya, Piguet 2003) met en évidence que pour certains groupes de la population immigrée, surtout pour les ressortissants de pays non membres de l’UE et des pays en développement, des facteurs liés à l’origine jouent un rôle important et favorisent une discrimination à l’embauche de jeunes issus de la migration.

Cette étude a été réalisé selon une méthode élaborée par le BIT et permet des comparaisons internationales. La méthode consiste à envoyer des postulations fictives en réponse à des offres d’envoi (niveau de qualification CFC). Toutes les candidatures sont équivalentes. Le profil est celui d’élèves avec un parcours scolaire linéaire et sans retard, ayant fait toute leur scolarité en Suisse (et au bénéfice d’un permis C pour les étrangers). Des dossiers similaires ont donc été envoyés, mais avec des noms différents. Pour la Suisse romande, les patronymes choisis correspondaient aux nationalités suivantes : Suisse, Portugal, ex-Yougoslavie albanophone. En Suisse alémanique, la candidature portugaise était remplacée par une candidature turque (ceci pour respecter la "constellation migratoire", différente dans les deux régions linguistiques).

Dans un deuxième temps, on a comparé le nombre de fois où les jeunes étrangers étaient convoqués à un entretien d’embauche au même résultat obtenu par le candidat suisse.

On estime qu’il y a discrimination significative à partir d’une différence supérieure à 15%.

Les chiffres obtenus sont les suivants:

En Suisse romande:

  • Portugal 10%
  • ex-Yougoslavie albanophone 24%

 

En Suisse alémanique:

  • Turquie 30 %
  • ex-Yougoslavie albanophone 59%

En comparaison internationale avec des pays de l’Union Européenne, la discrimination envers les Portugais est basse. Par contre, la discrimination des Turcs et des ressortissants albanophone d’ex-Yougoslavie est très élevée. L’Allemagne, où la population immigrée d’origine turque est nettement plus nombreuse qu’en Suisse, enregistre par exemple un taux de discrimination bien inférieure.

 

Cette discrimination est jugée "normale" au nom de la "préférence nationale". Cette attitude est jugée adéquate, même si elle conduit à des décisions irrationnelles, puisque le futur employeur n’a pas pu comparer le dossier du jeune suisse au dossier du migrant, celui-ci n’ayant même pas été convoqué en entretien.

Lors de la présentation de la recherche, le Forum Suisse des Migrations s’est heurté à un accueil poli et à un mur d’inertie. Ni les autorités, ni les syndicats, ni les milieux patronaux, n’ont paru pressés de réfléchir à la manière d’améliorer ces scores catastrophiques. Pourtant, le monde du travail est une pièce essentielle du puzzle de l’intégration. Mais ce n’est pas la première fois que des recherches dans le domaine de la migration finissent dans un tiroir: les études aboutissent à des recommandations, mais les décisions prises par les responsables concernés vont à l’opposé.

Cette étude démontre que la discrimination à l’embauche est un phénomène réel en Suisse quantitativement très important, qui frappe avant tout les jeunes originaires de pays extra-communautaires en dépit de leur scolarisation réussie en Suisse.

Ces pratiques vont à l’encontre du principe d’égalité de traitement entre les individus, principe sur lequel repose l’intégration sociale des personnes d’origine étrangère dans les sociétés démocratiques.


Proposition d’action

Interpeller les acteurs politiques et sociaux sur la thématique de la discrimination à l’embauche des jeunes issus de la migration


Minarets

Même si la coexistence a ses limites, la peur qui anime le débat sur les minarets, est mauvaise conseillère.

Selon l’article 72 de la Constitution fédérale sur l’Eglise et l’Etat «la Confédération et les cantons, dans les limites de leurs compétences respectives, peuvent prendre des mesures propres à maintenir la paix entre les membres des diverses communautés religieuses». Cet article n’offre pas une réponse toute faite à une question aussi complexe. Il permet toutefois aux autorités d’apprécier si la construction d’un minaret est conforme sur le plan législatif ou si elle vise à représenter des objectifs évidents ou sous-jacents qui vont au-delà de la sphère religieuse et confessionnelle d’une communauté.


Criminalité étrangère

Les procédés de communication utilisés par le parti d’extrême droite pour le renvoi des criminels étrangers, transmettent un message à caractère provocateur et discriminatoire et risquent d’attiser la haine raciale.

Un criminel, de quelque origine qu’il soit, doit répondre de ses actes selon les mesures fixées par la loi.

Notre société est à l’image des individus qui la composent, et surtout de leur capacité à trouver des solutions aux problèmes, à promouvoir le vivre ensemble dans le respect de la dignité de la personne.

Cela se pratique en Suisse par de nombreux projets concrets, grâce à une politique d’intégration promue par la Confédération, les Cantons et les Communes.


 

Santé et ambiance de travail

  • Plus de 40% des personnes actives occupent un poste où la tension nerveuse est forte.
  • Le stress des maçons suisses est inacceptable (selon UNIA)
  • L’absentéisme, les arrêts de travail, la gestion des conflits, le manque de motivation du personnel, sont le souci quotidien des responsables RH
  • Le personnel de nos grandes anciennes régies (Poste et CFF) est souvent démuni face à toutes ces mutations et réorganisations. De nombreux collaborateurs n’aspirent plus qu’à la retraite ou font des estimations pour leur retraite anticipée!
  • Les maladies professionnelles explosent: burn-out, stress, mobbing, harcèlement, suicides. Cela coûte des milliards de francs!
  • Le temps de déplacement (mobilité souvent imposée) devient toujours plus long! 2 à 3 heures par jour pour bien des personnes! Cela se traduit en semaines, voire en mois sur une année! Cela au détriment de la vie de famille, de la vie associative et sportive!
  • Comment se fait-il qu’il y ait autant d’heures supplémentaires alors que plus de 150'000 personnes sont au chômage? Comment se fait-il que des personnes se «grillent au boulot» et d’autres se culpabilisent parce qu’elles n’en ont pas?
  • Comment se fait-il que nous enregistrons entre 10 et 15% de personnes qui ne savent pas lire ou écrire (donc difficilement employables sur le marché du travail)?
  • Comment se fait-il que les thèmes à la mode dans les conférences, forums, etc. sont notamment: la gestion du stress, le burn-out, l’absentéisme, alors que 9 employé sur 10 sont heureux à leur place de travail (information récente dans la presse/SECO)?
  • Le PCS a de quoi intervenir sur un thème comme l’emploi au sens large du terme. Il s’agit de réflexions (pas exhaustives) mais basées sur l’observation de la vie quotidienne (expérience professionnelle).

Le développement durable

Définition officielle

Le développement durable est, selon la définition officielle, un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

Le développement durable est la confluence de trois préoccupations, dites "les trois piliers du développement durable":

Durable

 

Développement durable: thème inscrit à plusieurs reprises dans la Constitution suisse, dont l'art. 73 qui lui est spécialement consacré: "La Confédération et les cantons oeuvrent à l’établissement d’un équilibre durable entre la nature, en particulier sa capacité de renouvellement, et son utilisation par l’être humain." L'Agenda 21 du canton du Valais a pour but de concrétiser la mise en oeuvre du développement durable dans l'esprit de la Charte du développement durable approuvée par le Grand Conseil le 26 juin 1998, en précisant les objectifs et les actions du canton. Il s'agit de sensibiliser la population valaisanne au développement durable sur la base d'actions concrètes prioritaires et exemplaires.

DOMAINES D'APPLICATION

Promouvoir un tourisme durable, sur la base d'une offre innovante et variée. Tourner le dos à la monoculture du ski et au tourisme de masse. Les études nous le rappellent: le paysage naturel des Alpes est le critère d'attraction numéro 1 pour le touriste lambda: non seulement éviter les altérations passées, mais savoir utiliser et promouvoir ce patrimoine de façon intelligente (exemple du nouveau parc naturel de Finges). Envisager avec lucidité et intelligence la perspective des changements climatiques, et ne pas s'obstiner dans la création d'installations coûteuses dont l'utilité ne survivra peut-être pas à la prochaine décennie.


Ressources naturelles

Promouvoir une utilisation durable de l'eau. Gestion moderne et écologique des cours d'eau (Rhône, affluents), à l'image de la philosophie de la 3ème correction du Rhône, où les aspects sécuritaires, environnementaux et socio-économiques se rejoignent. Valoriser ce patrimoine typiquement alpin (Glaciers, Rhône, bisses, lacs de barrages), emblème largement utilisable du point de vue touristique. Energie: priorité absolue à la réduction de la consommation (ménages, industries, éclairages publics, centres commerciaux, etc), et non à l'augmentation de la production (les deux réponses possibles à la problématique prétendue de pénurie). Dire non sans équivoque à l'énergie nucléaire (créatrice de déchets) et aux centrales à gaz comme celle prévue à Chavalon (génératrices de l'effet de serre). Oui aux énergies renouvelables-durables (géothermie, hydraulique, éoliennes), mais pas partout ni à n'importe quel prix: implantation raisonnée des éoliennes avec un concept clair pour l'ensemble du territoire pour éviter l'anarchie et le mitage du paysage; produire de l'énergie hydraulique en assurant les débits minimums dans les cours d'eau pour la faune piscicole.


Agriculture et sylviculture

Oui à une agriculture de qualité, de proximité, de niche: exploiter à fond les AOC, les labels, l'agriculture biologique, l'entretien du paysage traditionnel, le respect de la biodiversité, les produits du terroir (exemple de la filière "viande de la race d'Hérens"). Cette agriculture de qualité est la SEULE réponse à l'invasion des étalages par les produits étrangers à bas prix; la seule qui puisse justifier un coût final plus élevé et une plus-value pour le consommateur. Orienter définitivement les paiements directs sur la qualité écologique des produits et non sur la production. Non sans équivoque aux fraises de février, aux asperges du Pérou, aux pommes d'Afrique du sud et aux OGM, tous des produits contraires en tout point de vue au développement durable. Oui à une exploitation durable des forêts: exploiter en respectant les fonctions de base de la forêt (sécurité, réservoir de biodiversité, zone de détente pour les citoyens et les touristes). Promouvoir l'utilisation du bois indigène pour le chauffage (pellets).


Industrie

Élaborer des plans d'aménagement détaillés avant l'implantation d'industries dans une nouvelle zone, pour éviter des résultats anarchiques. Des labels existent (par exemple celui décerné par la fondation "Nature & Economie"), qui peuvent être décernés à l'ensemble d'une zone industrielle sous certaines conditions. Labellisée, celle-ci gagne ainsi en attractivité pour des entreprises qui sont de plus en soucieuses de leur image environnementale. Favoriser les synergies entre les entreprises présentes sur un site, sur le modèle de l'écologie industrielle (gestion et recyclage des déchets, chauffage, etc).


Construction et aménagement du territoire

Lutter contre les lits froids et l'explosion des résidences secondaires, propices ni au paysage, ni aux économies locales dans le long terme. Repenser de façon durable notre aménagement du territoire. Le moratoire Cina pour 7 communes valaisannes va dans le bon sens, mais l'abrogation prochaine de la Lex Koller est susceptible d'anéantir ces premiers efforts. La mode des villages de vacances construits ex nihilo par des promoteurs, parfois sous couvert du développement durable, va en réalité à l'encontre de ce concept. Contenir l'explosion des zones construites (résidentielles, artisanales ou commerciales) en dehors des centres "historiques", pour maintenir l'identité culturelle des villes et villages et éviter une super agglomération valaisanne avec un tissu social débridé. Attirer les commerces au centre des villes, et non en périphérie comme c'est le cas à Conthey et Collombey. Inciter les communes à rationaliser leurs infrastructures (écoles, piscines, salles polyvalentes, etc). Dans ce sens, la fusion des communes ne peut qu'avoir un effet bénéfique sur l'aménagement du territoire. Préserver les zones agricoles. En bref, économiser le sol, une ressource limitée qui tend à se raréfier (cf initiative pour le paysage "De l'espace pour l'homme et la nature", dont la récolte de signatures vient de commencer).


Transports

Créer les conditions cadre (prix, horaires, billets combinés, abonnements) pour augmenter la part de mobilité en transports publics, même dans des régions périphériques comme le Valais. Un exemple de problème à résoudre: 99% des personnes qui se rendent à l'Aquaparc du Bouveret le font en voiture, alors qu'une ligne ferroviaire sous-exploitée (Tonkin) est disponible. Développer des solutions originales et économiques adaptées aux zones périphériques: bus sur appel, trajets d'écoliers de type "Pédibus", etc. Créer ou dynamiser l'offre de type Mobility dans les principales villes valaisannes. Intégrer une piste cyclable continue entre Brigue et le Léman le long du Rhône, à prendre en compte dans les aménagements de Rhône 3.

 

En conclusion

"Agir local, penser global" est l'une des devises fortes du développement durable. Une vision critique et pertinente de le mode du "développement durable passepartout": Le développement durable est une arme sémantique pour évacuer le gros mot "écologie" (H. Kempf, journaliste au journal Le Monde). Pour que le développement durable soit plus qu'une arme sémantique… il faut savoir qu'il exige des efforts, des changements de mode de vie, de nouvelles façons d'envisager l'avenir. Il correspond non pas à un retour en arrière, mais à une amélioration de la qualité de vie des citoyens. Le développement durable est lié à une croissance qualitative pour tous, et il tourne le dos à la croissance quantitative pour une minorité. C'est un défi exigeant et magnifique, tout simplement.


Tourisme et développement durable

L’état des lieux: le développement durable

Trop souvent utilisé «à toutes les sauces», le développement durable consiste en la recherche d'un équilibre entre efficience économique, solidarité sociale et sauvegarde environnementale. Au niveau pratique, que ce soit pour un projet ou un plan d’action, il consiste à rassembler l’avis de chacun (démarche participative) pour définir un juste milieu, une solution acceptable par tous appelée «win-win».

Peu de collectivités publiques se sont lancées dans de telles operations, principaux reproches: le coût, trop de théories, pas assez de concret. Le Canton du Valais tarde à établir son Agenda 21 (plan d’actions pour le XXIe siècle), de plus aucune action n’est prévue pour soutenir les initiatives locales.

La Confédération et le Canton du Valais se doivent d’encourager des démarches de développement durable, mais trop peu de moyens sont mis à disposition pour soutenir les efforts des communes.


L'état des lieux: le tourisme

La Suisse et le Valais en particulier perdent du terrain face aux voisins et aux destinations exotiques de moins en moins chères. En matière de tourisme alpin, les Autrichiens surtout ont développés des offres accessibles, multiples et offrant de nombreux services pour un forfait unique.

Le visiteur est de plus en plus sensible aux valeurs patrimoniales, culturelles et naturelles. Il souhaite une diversification de ses activités lors de son séjour, mais par contre une simplification de l’accès à ces activités (packages tout compris, offres forfaitaires).

La gestion du tourisme au niveau local implique une surcharge de travail administratif au détriment de l’accueil, de la création et de l’adaptation des offres.

Le Canton du Valais forme des gestionnaires du tourisme, mais néglige la formation des créateurs d’offre touristique. Celle-ci est laissée au bon vouloir de tout un chacun.

La mentalité des acteurs et décideurs du tourisme est encore trop souvent un frein au regroupement des forces pour une meilleure promotion.


Les propositions dE CENTRE GAUCHE-PCS

Le développement durable du tourisme implique:

  • Une diversification de l’offre touristique.
  • Un développement qualitatif de notre offre touristique, notamment par une préservation et une valorisation de notre patrimoine culturel et naturel.
  • Un regroupement des efforts de promotion et de l’administratif pour concentrer les efforts sur l’essentiel.

Cela implique une réaction en commençant par le B-A-Ba du tourisme:

  • L'accueil, la propreté, le rapport qualité/prix et le service à la clientèle.
  • Une mise en valeur de notre offre originelle (paysage, patrimoine naturel et culturel, etc.).
  • Une simplification du côté administratif de la gestion du tourisme.
  • Le regroupement des forces pour la promotion des destinations.

“Valoriser et promouvoir ensemble les spécificités de chacun”. On évite ainsi de faire partout la même chose, on lutte contre la concurrence interne au sein du Canton et on propose aux hôtes une offre variée et alléchante, qu'il est aisé de se procurer où que l'on soit. Cela implique aussi une meilleure coordination entre Offices du tourisme locaux – Destination - Valais Tourisme - Suisse Tourisme.

Pour chaque franc mis au sauvetage des remontées mécaniques, il faut un franc consacré à la diversification de l’offre touristique.


 

L’énergie

Des défis majeurs

L’épuisement prochain des ressources énergétiques fossiles (pétrole et gaz) et la nécessité d’une meilleure protection de notre environnement naturel sont des défis de grande envergure pour le 21e siècle. Les choix en matière de politique énergétique sont capitaux dans une perspective de développement durable.

Le Valais possède des ressources à faire valoir s'il sait jouer de ses atouts. C’est à ce titre qu’une taxe sur l’énergie est nécessaire pour favoriser un approvisionnement énergétique sûr et respectueux de l’environnement (énergies renouvelables: énergie hydraulique, énergie solaire, bois), dans l’optique de l’ouverture du marché européen de l’électricité, où la Suisse occupe une place de choix.

La taxe sur l’énergie pourra être affectée à la promotion des énergies renouvelables, à l’assainissement des entreprises électriques fortement endettées, ainsi qu’au maintien et au renouvellement des infrastructures existantes (11 milliards de francs pour les 25 prochaines années).


Les forces en matière d’énergie

  • A partir de la force hydraulique, la Suisse bénéficie d’un fort potentiel pour produire de l’électricité. Ce mode de production est idéal pour mettre à disposition de l'énergie en fonction de la demande.
  • La population a un savoir-faire et des connaissances en matière énergétique.
  • Les écoles supérieures ont des compétences en matière de recherches énergétiques et de promotion de nouvelles énergies renouvelables (solaire, biomasse, nouveaux moteurs).
  • La taxe sur l'énergie et la taxe sur le CO2 vont dans le sens d'une promotion de l’hydroélectricité.
  • Très polluants, les transports de marchandises sur des grandes distances doivent être imposés par des taxes coordonnées sur le plan international.
  • Les redevances hydrauliques ont fait leur preuve, et la volonté de les remplacer par des subventions est inacceptable. Ces redevances sont insignifiantes pour le consommateur final d’énergie.
  • L’ouverture des marchés va entraîner un équilibre des prix en Europe. Dans ce contexte, la Suisse doit mettre en place des garde-fous, pour éviter de mettre en danger sa production hydroélectrique.


Les faiblesses en matière d’énergie

  • Une ouverture précipitée du marché de l’électricité aurait des conséquences fâcheuses. L’électricité bon marché issue de centrales nucléaires d'Europe de l'Est, produite dans des conditions de sécurité douteuses, risque d’envahir le marché.
  • Le bas prix des énergies fossiles (carburants, charbon, etc.), par rapport aux énergies renouvelables, ne favorise pas l’utilisation de ces dernières.
  • De nombreuses entreprises du secteur sont en voie d'assainissement financier. La Suisse a une très forte dépendance énergétique, puisqu’elle importe les 80% de ses besoins énergétiques.
  • Le prix de l'électricité est élevé pour les entreprises. Les alternatives au nucléaire sont absentes à moyen terme.
  • Les récents investissements non-amortissables (INA). Au moment de la planification des ouvrages, il était impossible de prévoir la subite ouverture du marché et l'effondrement des prix.
  • Dans ces conditions, leur amortissement devient très difficile sans mesures compensatoires. Il y a la réticence des investisseurs à financer des augmentations de capital ou de nouveaux investissements, en raison de l’insécurité engendrée par l’ouverture du marché.
  • De nombreux milieux économiques et politiques montrent une forte résistance à l'introduction de nouvelles taxes.


Le Valais et la Suisse ont des ressources à faire valoir, osons:

  • Promouvoir les énergies renouvelables, en particulier l’hydroélectricité et le bois, en taxant les énergies fossiles. La taxe d’incitation de 0,4 ct/kW peut soutenir les énergies renouvelables et permettre un système d’assainissement des entreprises électriques.
  • Moderniser et renouveler les installations existantes.
  • Préparer l’ouverture du marché, en sauvegardant également les intérêts des ménages privés au niveau du prix de l’électricité (la concurrence pour fournir les grandes entreprises est supportée par les consommateurs).
  • Favoriser la recherche et le développement de nouvelles énergies propres.
  • Réfléchir à une meilleure distribution de l’électricité, favorable aux consommateurs et aux distributeurs.
  • Introduire des mesures peu onéreuses et concrètes, comme par exemple l'obligation d'ajouter 2% de biodiesel aux carburants diesel minéraux (biocarburant de colza suisse), à l'instar des réalisations autrichiennes.
  • Oeuvrer sur le plan international pour l’introduction de normes sociales et surtout environnementales dans le domaine de l’énergie. Il est inadmissible d’importer à vil prix de l’énergie produite dans des conditions de sécurité minables, au mépris des employés et des populations environnantes.


Il faut permettre un approvisionnement énergétique sûr et soutenable pour l’environnement


 

Les transports

Le contexte général

Sur les plans économique et social, la mobilité est considérée à la fois comme une nécessité et comme un droit fondamental. Elle implique une bonne accessibilité de l’ensemble du territoire et la liberté du choix du mode de transport. Ce besoin légitime de mobilité et l’augmentation incessante du trafic qui en a résulté se heurtent cependant à des contraintes liées à la qualité de vie et à la protection de l’environnement. Il convient donc d’adopter une approche globale des transports, à même de satisfaire les besoins individuels de mobilité à court terme, tout en réduisant les effets négatifs susceptibles de se manifester à long terme.

Après une longue période d’incertitude et de tâtonnements, la politique suisse des transports a bénéficié d’un regain de dynamisme et de cohérence au cours de ces dernières années. Ainsi, alors que le réseau des routes nationales est en voie d’achèvement, un solide consensus social s’est progressivement constitué en faveur des transports publics.

Cette volonté de rééquilibrage en faveur de modèles de transports plus compatibles avec le maintien de la qualité de vie s’est vue confirmée à deux reprises par le peuple suisse au cours de l’année 1998, à l’occasion de deux votations importantes, qui ont conduit à l’acceptation de la redevance poids lourds liée aux prestations ainsi qu’à l’acceptation du mode de financement des infrastructures ferroviaires (nouvelles transversales alpines, Rail 2000, raccordement de la Suisse au réseau européen à grande vitesse et mesures de protection contre le bruit). Cette politique respecte par ailleurs les engagements pris par la Suisse à l’égard de l’Union européenne, ainsi que ceux résultant de l’acceptation de l’Initiative des Alpes ou encore de la ratification de la Convention alpine.

D’autres dispositions visant à améliorer la compétitivité des transports publics, grâce à une clarification des responsabilités et du financement (introduction du principe de la commande de l’offre auprès des entreprises de transport) et à une ouverture du rail à la concurrence (séparation de l’infrastructure et de l’exploitation, libre accès au réseau), ont également été prises dans le cadre de la révision de la Loi sur les chemins de fer et de la réforme des CFF.


Forces et faiblesses de la politique suisse des transports

La Suisse dispose d’un réseau très dense de transports publics desservant l’ensemble du territoire et relativement bien intégré au réseau européen. Les points forts de la politique suisse des transports, visant à un ralentissement de la croissance du trafic routier et à un renforcement de la part du rail, ont par ailleurs été légitimés à plusieurs reprises par le peuple suisse et tendent à s’imposer dans l’ensemble de l’Europe.

Le poids du lobby routier en Suisse, mais surtout en Europe, reste cependant encore très important, et les changements de comportement attendus de la part des automobilistes sont lents à se manifester. À cet égard, malgré la conclusion de l’Accord sur le transit alpin, le fait que la Suisse ne soit pas membre de l’Union européenne la pénalise; en effet, c’est justement à ce niveau que se décide l’avenir de la politique européenne des transports, une politique dont les conséquences et les enjeux sont importants pour notre pays.


La position DE CENTRE GAUCHE-PCS

Centre Gauche-PCS s’engage en faveur d’une politique des transports qui assure une bonne desserte de l’ensemble du pays (y compris les zones périphériques), intégrée au réseau européen et respectueuse de la qualité de vie et de l’environnement. Il préconise à cet effet:

  • d’intégrer la mobilité dans une vision globale de l’aménagement du territoire, et pas seulement technique
  • d’améliorer la répartition entre les différents modes de transport en faveur des piétons, des 2 roues et des transports publics
  • de maintenir l’aide financière de la Confédération en faveur des transports publics régionaux et d’agglomération (Cf. projet de réforme de la péréquation financière fédérale)
  • de participer activement aux organismes de coopération à l’échelle internationale et transfrontalière
  • d’améliorer l’efficacité de l’entreprise CFF, en particulier dans le trafic de marchandises
  • de maintenir le rôle de pionnier joué par la Suisse en matière de transports publics, notamment par le soutien à des projets tels que Swissmétro

Nous voulons avoir une vision globale de la politique des transports, permettant une couverture complète du territoire, intégrée au réseau européen et respectueuse de la qualité de vie et de l’environnement.

Thèmes

Les valeurs fortes du Centre Gauche-PCS Valais romand

Ouverture, solidarité et respect – de la dignité de chacun, de l’environnement – font partie des valeurs fortes qui guident notre action au quotidien.

Pour appréhender au mieux le programme du Centre Gauche-PCS Valais romand, nous vous proposons une série de dossiers consacrés aux grands thèmes qui nous occupent: le développement durable, le social, l’économie et la formation.

Bonne lecture!

 

Valeurs

Projet politique

Pour vous…

  • Toute action politique doit être au service de la collectivité et être centrée sur la personne humaine.
  • Les PME et le partenariat social sont les véritables moteurs d’un développement économique équilibré. Une économie mondiale ultra-libéralisée laisse en revanche trop d’exclus sur le bord du chemin.
  • Garant de la cohésion sociale, l’Etat joue un rôle fondamental pour combler les injustices et garantir l’égalité des chances d’accès à la formation et à la santé.
  • La participation de communautés étrangères à notre développement économique, culturel et démographique constitue un enrichissement.
  • Le monde politique doit s’ouvrir aux femmes et au monde associatif.

... POUR NOUS AUSSI!

 


Nous vous proposons...

  • Une politique de centre-gauche, préconisant une démarche d’écoute et de conciliation entre l’économie, le social et l’environnement, et plaçant la personne humaine au centre des préoccupations.
  • Une politique économique s’appuyant sur les PME et un partenariat social fort.
  • Une société intégrant la population étrangère, un Valais et une Suisse ouverts au monde.

... UN PROJET DE SOCIETE PORTE PAR LE CENTRE GAUCHE-PCS VALAIS ROMAND.

 

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