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Le développement durable

Définition officielle

Le développement durable est, selon la définition officielle, un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

Le développement durable est la confluence de trois préoccupations, dites "les trois piliers du développement durable":

Durable

 

Développement durable: thème inscrit à plusieurs reprises dans la Constitution suisse, dont l'art. 73 qui lui est spécialement consacré: "La Confédération et les cantons oeuvrent à l’établissement d’un équilibre durable entre la nature, en particulier sa capacité de renouvellement, et son utilisation par l’être humain." L'Agenda 21 du canton du Valais a pour but de concrétiser la mise en oeuvre du développement durable dans l'esprit de la Charte du développement durable approuvée par le Grand Conseil le 26 juin 1998, en précisant les objectifs et les actions du canton. Il s'agit de sensibiliser la population valaisanne au développement durable sur la base d'actions concrètes prioritaires et exemplaires.

DOMAINES D'APPLICATION

Promouvoir un tourisme durable, sur la base d'une offre innovante et variée. Tourner le dos à la monoculture du ski et au tourisme de masse. Les études nous le rappellent: le paysage naturel des Alpes est le critère d'attraction numéro 1 pour le touriste lambda: non seulement éviter les altérations passées, mais savoir utiliser et promouvoir ce patrimoine de façon intelligente (exemple du nouveau parc naturel de Finges). Envisager avec lucidité et intelligence la perspective des changements climatiques, et ne pas s'obstiner dans la création d'installations coûteuses dont l'utilité ne survivra peut-être pas à la prochaine décennie.


Ressources naturelles

Promouvoir une utilisation durable de l'eau. Gestion moderne et écologique des cours d'eau (Rhône, affluents), à l'image de la philosophie de la 3ème correction du Rhône, où les aspects sécuritaires, environnementaux et socio-économiques se rejoignent. Valoriser ce patrimoine typiquement alpin (Glaciers, Rhône, bisses, lacs de barrages), emblème largement utilisable du point de vue touristique. Energie: priorité absolue à la réduction de la consommation (ménages, industries, éclairages publics, centres commerciaux, etc), et non à l'augmentation de la production (les deux réponses possibles à la problématique prétendue de pénurie). Dire non sans équivoque à l'énergie nucléaire (créatrice de déchets) et aux centrales à gaz comme celle prévue à Chavalon (génératrices de l'effet de serre). Oui aux énergies renouvelables-durables (géothermie, hydraulique, éoliennes), mais pas partout ni à n'importe quel prix: implantation raisonnée des éoliennes avec un concept clair pour l'ensemble du territoire pour éviter l'anarchie et le mitage du paysage; produire de l'énergie hydraulique en assurant les débits minimums dans les cours d'eau pour la faune piscicole.


Agriculture et sylviculture

Oui à une agriculture de qualité, de proximité, de niche: exploiter à fond les AOC, les labels, l'agriculture biologique, l'entretien du paysage traditionnel, le respect de la biodiversité, les produits du terroir (exemple de la filière "viande de la race d'Hérens"). Cette agriculture de qualité est la SEULE réponse à l'invasion des étalages par les produits étrangers à bas prix; la seule qui puisse justifier un coût final plus élevé et une plus-value pour le consommateur. Orienter définitivement les paiements directs sur la qualité écologique des produits et non sur la production. Non sans équivoque aux fraises de février, aux asperges du Pérou, aux pommes d'Afrique du sud et aux OGM, tous des produits contraires en tout point de vue au développement durable. Oui à une exploitation durable des forêts: exploiter en respectant les fonctions de base de la forêt (sécurité, réservoir de biodiversité, zone de détente pour les citoyens et les touristes). Promouvoir l'utilisation du bois indigène pour le chauffage (pellets).


Industrie

Élaborer des plans d'aménagement détaillés avant l'implantation d'industries dans une nouvelle zone, pour éviter des résultats anarchiques. Des labels existent (par exemple celui décerné par la fondation "Nature & Economie"), qui peuvent être décernés à l'ensemble d'une zone industrielle sous certaines conditions. Labellisée, celle-ci gagne ainsi en attractivité pour des entreprises qui sont de plus en soucieuses de leur image environnementale. Favoriser les synergies entre les entreprises présentes sur un site, sur le modèle de l'écologie industrielle (gestion et recyclage des déchets, chauffage, etc).


Construction et aménagement du territoire

Lutter contre les lits froids et l'explosion des résidences secondaires, propices ni au paysage, ni aux économies locales dans le long terme. Repenser de façon durable notre aménagement du territoire. Le moratoire Cina pour 7 communes valaisannes va dans le bon sens, mais l'abrogation prochaine de la Lex Koller est susceptible d'anéantir ces premiers efforts. La mode des villages de vacances construits ex nihilo par des promoteurs, parfois sous couvert du développement durable, va en réalité à l'encontre de ce concept. Contenir l'explosion des zones construites (résidentielles, artisanales ou commerciales) en dehors des centres "historiques", pour maintenir l'identité culturelle des villes et villages et éviter une super agglomération valaisanne avec un tissu social débridé. Attirer les commerces au centre des villes, et non en périphérie comme c'est le cas à Conthey et Collombey. Inciter les communes à rationaliser leurs infrastructures (écoles, piscines, salles polyvalentes, etc). Dans ce sens, la fusion des communes ne peut qu'avoir un effet bénéfique sur l'aménagement du territoire. Préserver les zones agricoles. En bref, économiser le sol, une ressource limitée qui tend à se raréfier (cf initiative pour le paysage "De l'espace pour l'homme et la nature", dont la récolte de signatures vient de commencer).


Transports

Créer les conditions cadre (prix, horaires, billets combinés, abonnements) pour augmenter la part de mobilité en transports publics, même dans des régions périphériques comme le Valais. Un exemple de problème à résoudre: 99% des personnes qui se rendent à l'Aquaparc du Bouveret le font en voiture, alors qu'une ligne ferroviaire sous-exploitée (Tonkin) est disponible. Développer des solutions originales et économiques adaptées aux zones périphériques: bus sur appel, trajets d'écoliers de type "Pédibus", etc. Créer ou dynamiser l'offre de type Mobility dans les principales villes valaisannes. Intégrer une piste cyclable continue entre Brigue et le Léman le long du Rhône, à prendre en compte dans les aménagements de Rhône 3.

 

En conclusion

"Agir local, penser global" est l'une des devises fortes du développement durable. Une vision critique et pertinente de le mode du "développement durable passepartout": Le développement durable est une arme sémantique pour évacuer le gros mot "écologie" (H. Kempf, journaliste au journal Le Monde). Pour que le développement durable soit plus qu'une arme sémantique… il faut savoir qu'il exige des efforts, des changements de mode de vie, de nouvelles façons d'envisager l'avenir. Il correspond non pas à un retour en arrière, mais à une amélioration de la qualité de vie des citoyens. Le développement durable est lié à une croissance qualitative pour tous, et il tourne le dos à la croissance quantitative pour une minorité. C'est un défi exigeant et magnifique, tout simplement.


Tourisme et développement durable

L’état des lieux: le développement durable

Trop souvent utilisé «à toutes les sauces», le développement durable consiste en la recherche d'un équilibre entre efficience économique, solidarité sociale et sauvegarde environnementale. Au niveau pratique, que ce soit pour un projet ou un plan d’action, il consiste à rassembler l’avis de chacun (démarche participative) pour définir un juste milieu, une solution acceptable par tous appelée «win-win».

Peu de collectivités publiques se sont lancées dans de telles operations, principaux reproches: le coût, trop de théories, pas assez de concret. Le Canton du Valais tarde à établir son Agenda 21 (plan d’actions pour le XXIe siècle), de plus aucune action n’est prévue pour soutenir les initiatives locales.

La Confédération et le Canton du Valais se doivent d’encourager des démarches de développement durable, mais trop peu de moyens sont mis à disposition pour soutenir les efforts des communes.


L'état des lieux: le tourisme

La Suisse et le Valais en particulier perdent du terrain face aux voisins et aux destinations exotiques de moins en moins chères. En matière de tourisme alpin, les Autrichiens surtout ont développés des offres accessibles, multiples et offrant de nombreux services pour un forfait unique.

Le visiteur est de plus en plus sensible aux valeurs patrimoniales, culturelles et naturelles. Il souhaite une diversification de ses activités lors de son séjour, mais par contre une simplification de l’accès à ces activités (packages tout compris, offres forfaitaires).

La gestion du tourisme au niveau local implique une surcharge de travail administratif au détriment de l’accueil, de la création et de l’adaptation des offres.

Le Canton du Valais forme des gestionnaires du tourisme, mais néglige la formation des créateurs d’offre touristique. Celle-ci est laissée au bon vouloir de tout un chacun.

La mentalité des acteurs et décideurs du tourisme est encore trop souvent un frein au regroupement des forces pour une meilleure promotion.


Les propositions dE CENTRE GAUCHE-PCS

Le développement durable du tourisme implique:

  • Une diversification de l’offre touristique.
  • Un développement qualitatif de notre offre touristique, notamment par une préservation et une valorisation de notre patrimoine culturel et naturel.
  • Un regroupement des efforts de promotion et de l’administratif pour concentrer les efforts sur l’essentiel.

Cela implique une réaction en commençant par le B-A-Ba du tourisme:

  • L'accueil, la propreté, le rapport qualité/prix et le service à la clientèle.
  • Une mise en valeur de notre offre originelle (paysage, patrimoine naturel et culturel, etc.).
  • Une simplification du côté administratif de la gestion du tourisme.
  • Le regroupement des forces pour la promotion des destinations.

“Valoriser et promouvoir ensemble les spécificités de chacun”. On évite ainsi de faire partout la même chose, on lutte contre la concurrence interne au sein du Canton et on propose aux hôtes une offre variée et alléchante, qu'il est aisé de se procurer où que l'on soit. Cela implique aussi une meilleure coordination entre Offices du tourisme locaux – Destination - Valais Tourisme - Suisse Tourisme.

Pour chaque franc mis au sauvetage des remontées mécaniques, il faut un franc consacré à la diversification de l’offre touristique.


 

L’énergie

Des défis majeurs

L’épuisement prochain des ressources énergétiques fossiles (pétrole et gaz) et la nécessité d’une meilleure protection de notre environnement naturel sont des défis de grande envergure pour le 21e siècle. Les choix en matière de politique énergétique sont capitaux dans une perspective de développement durable.

Le Valais possède des ressources à faire valoir s'il sait jouer de ses atouts. C’est à ce titre qu’une taxe sur l’énergie est nécessaire pour favoriser un approvisionnement énergétique sûr et respectueux de l’environnement (énergies renouvelables: énergie hydraulique, énergie solaire, bois), dans l’optique de l’ouverture du marché européen de l’électricité, où la Suisse occupe une place de choix.

La taxe sur l’énergie pourra être affectée à la promotion des énergies renouvelables, à l’assainissement des entreprises électriques fortement endettées, ainsi qu’au maintien et au renouvellement des infrastructures existantes (11 milliards de francs pour les 25 prochaines années).


Les forces en matière d’énergie

  • A partir de la force hydraulique, la Suisse bénéficie d’un fort potentiel pour produire de l’électricité. Ce mode de production est idéal pour mettre à disposition de l'énergie en fonction de la demande.
  • La population a un savoir-faire et des connaissances en matière énergétique.
  • Les écoles supérieures ont des compétences en matière de recherches énergétiques et de promotion de nouvelles énergies renouvelables (solaire, biomasse, nouveaux moteurs).
  • La taxe sur l'énergie et la taxe sur le CO2 vont dans le sens d'une promotion de l’hydroélectricité.
  • Très polluants, les transports de marchandises sur des grandes distances doivent être imposés par des taxes coordonnées sur le plan international.
  • Les redevances hydrauliques ont fait leur preuve, et la volonté de les remplacer par des subventions est inacceptable. Ces redevances sont insignifiantes pour le consommateur final d’énergie.
  • L’ouverture des marchés va entraîner un équilibre des prix en Europe. Dans ce contexte, la Suisse doit mettre en place des garde-fous, pour éviter de mettre en danger sa production hydroélectrique.


Les faiblesses en matière d’énergie

  • Une ouverture précipitée du marché de l’électricité aurait des conséquences fâcheuses. L’électricité bon marché issue de centrales nucléaires d'Europe de l'Est, produite dans des conditions de sécurité douteuses, risque d’envahir le marché.
  • Le bas prix des énergies fossiles (carburants, charbon, etc.), par rapport aux énergies renouvelables, ne favorise pas l’utilisation de ces dernières.
  • De nombreuses entreprises du secteur sont en voie d'assainissement financier. La Suisse a une très forte dépendance énergétique, puisqu’elle importe les 80% de ses besoins énergétiques.
  • Le prix de l'électricité est élevé pour les entreprises. Les alternatives au nucléaire sont absentes à moyen terme.
  • Les récents investissements non-amortissables (INA). Au moment de la planification des ouvrages, il était impossible de prévoir la subite ouverture du marché et l'effondrement des prix.
  • Dans ces conditions, leur amortissement devient très difficile sans mesures compensatoires. Il y a la réticence des investisseurs à financer des augmentations de capital ou de nouveaux investissements, en raison de l’insécurité engendrée par l’ouverture du marché.
  • De nombreux milieux économiques et politiques montrent une forte résistance à l'introduction de nouvelles taxes.


Le Valais et la Suisse ont des ressources à faire valoir, osons:

  • Promouvoir les énergies renouvelables, en particulier l’hydroélectricité et le bois, en taxant les énergies fossiles. La taxe d’incitation de 0,4 ct/kW peut soutenir les énergies renouvelables et permettre un système d’assainissement des entreprises électriques.
  • Moderniser et renouveler les installations existantes.
  • Préparer l’ouverture du marché, en sauvegardant également les intérêts des ménages privés au niveau du prix de l’électricité (la concurrence pour fournir les grandes entreprises est supportée par les consommateurs).
  • Favoriser la recherche et le développement de nouvelles énergies propres.
  • Réfléchir à une meilleure distribution de l’électricité, favorable aux consommateurs et aux distributeurs.
  • Introduire des mesures peu onéreuses et concrètes, comme par exemple l'obligation d'ajouter 2% de biodiesel aux carburants diesel minéraux (biocarburant de colza suisse), à l'instar des réalisations autrichiennes.
  • Oeuvrer sur le plan international pour l’introduction de normes sociales et surtout environnementales dans le domaine de l’énergie. Il est inadmissible d’importer à vil prix de l’énergie produite dans des conditions de sécurité minables, au mépris des employés et des populations environnantes.


Il faut permettre un approvisionnement énergétique sûr et soutenable pour l’environnement


 

Les transports

Le contexte général

Sur les plans économique et social, la mobilité est considérée à la fois comme une nécessité et comme un droit fondamental. Elle implique une bonne accessibilité de l’ensemble du territoire et la liberté du choix du mode de transport. Ce besoin légitime de mobilité et l’augmentation incessante du trafic qui en a résulté se heurtent cependant à des contraintes liées à la qualité de vie et à la protection de l’environnement. Il convient donc d’adopter une approche globale des transports, à même de satisfaire les besoins individuels de mobilité à court terme, tout en réduisant les effets négatifs susceptibles de se manifester à long terme.

Après une longue période d’incertitude et de tâtonnements, la politique suisse des transports a bénéficié d’un regain de dynamisme et de cohérence au cours de ces dernières années. Ainsi, alors que le réseau des routes nationales est en voie d’achèvement, un solide consensus social s’est progressivement constitué en faveur des transports publics.

Cette volonté de rééquilibrage en faveur de modèles de transports plus compatibles avec le maintien de la qualité de vie s’est vue confirmée à deux reprises par le peuple suisse au cours de l’année 1998, à l’occasion de deux votations importantes, qui ont conduit à l’acceptation de la redevance poids lourds liée aux prestations ainsi qu’à l’acceptation du mode de financement des infrastructures ferroviaires (nouvelles transversales alpines, Rail 2000, raccordement de la Suisse au réseau européen à grande vitesse et mesures de protection contre le bruit). Cette politique respecte par ailleurs les engagements pris par la Suisse à l’égard de l’Union européenne, ainsi que ceux résultant de l’acceptation de l’Initiative des Alpes ou encore de la ratification de la Convention alpine.

D’autres dispositions visant à améliorer la compétitivité des transports publics, grâce à une clarification des responsabilités et du financement (introduction du principe de la commande de l’offre auprès des entreprises de transport) et à une ouverture du rail à la concurrence (séparation de l’infrastructure et de l’exploitation, libre accès au réseau), ont également été prises dans le cadre de la révision de la Loi sur les chemins de fer et de la réforme des CFF.


Forces et faiblesses de la politique suisse des transports

La Suisse dispose d’un réseau très dense de transports publics desservant l’ensemble du territoire et relativement bien intégré au réseau européen. Les points forts de la politique suisse des transports, visant à un ralentissement de la croissance du trafic routier et à un renforcement de la part du rail, ont par ailleurs été légitimés à plusieurs reprises par le peuple suisse et tendent à s’imposer dans l’ensemble de l’Europe.

Le poids du lobby routier en Suisse, mais surtout en Europe, reste cependant encore très important, et les changements de comportement attendus de la part des automobilistes sont lents à se manifester. À cet égard, malgré la conclusion de l’Accord sur le transit alpin, le fait que la Suisse ne soit pas membre de l’Union européenne la pénalise; en effet, c’est justement à ce niveau que se décide l’avenir de la politique européenne des transports, une politique dont les conséquences et les enjeux sont importants pour notre pays.


La position DE CENTRE GAUCHE-PCS

Centre Gauche-PCS s’engage en faveur d’une politique des transports qui assure une bonne desserte de l’ensemble du pays (y compris les zones périphériques), intégrée au réseau européen et respectueuse de la qualité de vie et de l’environnement. Il préconise à cet effet:

  • d’intégrer la mobilité dans une vision globale de l’aménagement du territoire, et pas seulement technique
  • d’améliorer la répartition entre les différents modes de transport en faveur des piétons, des 2 roues et des transports publics
  • de maintenir l’aide financière de la Confédération en faveur des transports publics régionaux et d’agglomération (Cf. projet de réforme de la péréquation financière fédérale)
  • de participer activement aux organismes de coopération à l’échelle internationale et transfrontalière
  • d’améliorer l’efficacité de l’entreprise CFF, en particulier dans le trafic de marchandises
  • de maintenir le rôle de pionnier joué par la Suisse en matière de transports publics, notamment par le soutien à des projets tels que Swissmétro

Nous voulons avoir une vision globale de la politique des transports, permettant une couverture complète du territoire, intégrée au réseau européen et respectueuse de la qualité de vie et de l’environnement.