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Résultats : le PCS en phase avec la population

Prise de position du PCS VS

Paquet fiscal : retour à l’expéditeur

AVS : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient »

resultats

Modification de la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants (LAVS) (11e révision de l’AVS) 

67.9% non

Arrêté fédéral sur le financement de l’AVS/AI par le biais d’un relèvement de la taxe sur la valeur ajoutée

68.6% non

Loi fédérale sur la modification d’actes concernant l’imposition du couple et de la famille, l’imposition du logement et les droits de timbre

65.9% non


Résultats : le PCS en phase avec la population

Trois objets particulièrement importants étaient soumis à la sagacité populaire ce 16 mai 2004. Le paquet fiscal et la 11me révision de l'AVS avaient en commun de représenter deux projets clairement inéquitables et déséquilibrés.

Les belles promesses de la dernière révision de l'AVS ont été trahies par les partis de droite. Avec ce projet de 11me révision, la flexibilisation de l'âge de départ à la retraite aurait été un privilège réservé à ceux qui gagnent très bien leur vie. Economies de 850 millions de frs par l'élévation de l'âge de la retraite des femmes à 65 ans, par la réduction des rentes de veuves et par l'adaptation moins régulière des rentes au renchérissement : il s'agissait donc d'une réduction drastique des prestations de l'AVS, surtout au détriment des femmes. La question du financement de l'assurance-invalidité devra néanmoins être réabordée très rapidement.

Sous couvert de défendre la famille et avec un battage publicitaire hors norme, le paquet fiscal, bien mal ficelé, était une gifle pour les cantons et communes, qui auraient perdu énormément de moyens financiers. La classe moyenne n'était pas gagnante, puisque les allègements bénéficiaient surtout aux milieux aisés. Toutefois, le dossier de l'égalité fiscale entre couples mariés et concubins est amené à être réexaminé tout prochainement.

Le Parti chrétien-social se réjouit d'avoir défendu les mêmes positions que la majorité de la population et veut y voir un signal opportun donné aux excès et éventuelles dérives d'une politique sortie vainqueure des fédérales 2003. Après plusieurs refus en février dernier, que de temps perdu néanmoins, à un moment où la Suisse est appelée à relever de nombreux défis pour son avenir ! 


Prise de position du PCS VS

Réunis à Martigny le 7 avril 2004 dans une séance ouverte au public, les membres du Comité cantonal du Parti chrétien-social du Valais romand (PCS-VS) ont pris les positions suivantes sur les objets soumis à votation fédérale en mai prochain :

1.     11ème révision de l'AVS : NON (unanimité)

Il s’agit d’une réduction drastique des prestations de l’AVS, qui débouche sur des « économies » de 850 millions de francs, surtout au détriment des femmes (élévation de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans, réduction des rentes de veuves, adaptation des rentes au renchérissement chaque trois ans au lieu de tous les deux ans). En outre, la flexibilisation de l’âge de départ à la retraite sera un privilège réservé aux hauts revenus.

Si la croissance économique est au rendez-vous ou si les salaires augmentent, le financement à terme de l’AVS sera assuré.

Le PCS dénonce la panique que certains milieux cherchent à créer autour d’une éventuelle faillite de l’AVS et leur obsession à faire des économies, qui cache en vérité une volonté de couper dans le système d’assurances sociales de notre pays.

2.     Financement de l'AVS/AI par le biais d'un relèvement de la TVA : NON

La nécessité de réduire la dette de l’assurance-invalidité n’est contestée par personne et le PCS aurait pu soutenir l’augmentation proposée de 0,8 % de la TVA. Cependant, la majorité de son Comité cantonal n’a pas souhaité donner de « chèque en blanc » au Parlement fédéral concernant la partie financement de l’AVS : qu’est-ce qui aurait été fait avec ces moyens financiers supplémentaires ?

Comme il n’y aurait également plus eu de pression financière pour que le Parlement présente une prochaine révision de l’AVS socialement équitable, le PCS a préféré renvoyer l’ensemble du projet, afin qu’une proposition plus cohérente soit présentée.

3.     Paquet fiscal : NON (unanimité)

Sous couvert de défendre la famille, le paquet fiscal, bien mal ficelé, est une gifle pour les cantons et communes, qui perdent énormément de moyens financiers, et un cadeau déplacé aux hauts revenus. La classe moyenne ne sera pas bénéficiaire, puisque les allègements bénéficient surtout aux milieux aisés.

Les baisses d’impôts proposées touchent essentiellement une petite minorité de contribuables et pénalisent dangereusement les finances cantonales. Le Valais en particulier perdrait plus de 120 millions de francs par année, sous la forme de recettes en moins, et serait donc dans une situation intenable. Les cantons seraient obligés soit de couper dans les prestations, soit d’augmenter les impôts. C’est un autogoal fiscal indiscutable !

Sion, le 9 avril 2004