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Elections fédérales 2007

MichelleGrandjeanMichelle Grandjean, députée au Grand Conseil

Née à Monthey en 1964 dans une famille paysanne de 5 enfants, active au niveau associatif, Michelle Grandjean enseigne à l'école primaire de Saxon. Intéressée depuis toute jeune par la politique et membre du PCS dès sa création, elle assume, depuis 2005, le mandat de députée au Grand Conseil valaisan. Sensible aux problématiques touchant la jeunesse, la famille et les personnes âgées, elle s'engage avec passion pour la mise en œuvre d'une politique basée sur la fraternité.

3 questions à Michelle Grandjean

1. Vous êtes députée au Grand Conseil pour le PCS depuis 2005, que vous a apporté cette expérience ?

Une responsabilité vis-à-vis des habitants de notre canton : ouvrir les yeux et les oreilles pour bien comprendre quelles sont les attentes des personnes et tenter d’y répondre. Mon engagement politique est basé sur l’idée de la fraternité. J’essaie, par conséquent, de développer le dialogue avec tous et de saisir le point de vue de l’autre.

Je me suis beaucoup intéressée aux problèmes de la jeunesse. J’ai rencontré régulièrement des personnes qui partagent les mêmes intérêts et les mêmes vues quant à la manière d’agir en amont des difficultés inhérentes à cet âge. Un réseau s’est construit assez rapidement auquel on peut faire appel pour promouvoir des idées communes tout en étant de partis différents.

Concrètement, je me suis engagée avec succès pour obtenir 6 postes supplémentaires pour les OPE (Office de Protection de l’Enfant) en décembre 2006. Le DECS étudie ma proposition concernant la création d’un groupe de réflexion interdisciplinaire chargé de la problématique de la prévention et de la coordination de ses différents intervenants auprès de la jeunesse. Il étudie également mon postulat concernant l’introduction d’un chèque formation. J’attends aussi une réponse à une interpellation pour la généralisation à tout le Valais de la campagne « Eduquer donne de la force » lancée dans le Haut-Valais.

2. Quel est selon vous le défi principal que notre société doit relever ?

Etre capable de s’engager pour le « voisin ». Ce voisin est tour à tour un habitant du quartier, de la région, du pays ou du continent voisin. Chacun est responsable de sa « cité » comprise dans le village global qu’est la Terre. En construisant nos rapports sur des bases fraternelles, nous pouvons agir activement contre toutes les peurs qui semblent vouloir diriger l’action politique en ce moment.

De même en devenant des « consomm-acteurs » responsables et conscients de l’importance de nos choix des plus simples au plus complexes, nous transmettrons aux générations futures un patrimoine non hypothéqué.

La société doit mettre en évidence toutes les actions positives des jeunes afin de montrer à ceux qui sont un peu perdus par les manques de repères actuels qu’il est possible de s’engager pour un monde différent.

3. Que signifie pour vous porter une politique chrétienne-sociale et une politique de centre-gauche ? 

Une politique chrétienne-sociale est une politique qui place la personne au centre de ses préoccupations. Pour cela, elle recherche les solutions qui conduisent au bien commun sans privilégier une catégorie. Concrètement, une telle politique doit permettre à chacun de se former correctement, d’avoir un logement et un travail qui lui permettent de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Cette politique doit venir en aide aux plus défavorisés tout en leur permettant et en leur demandant d’être responsables.