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p1998.ZuberLe PaCS en campagne – Le Nouvelliste, 8 juin 1998 

Un parti présent aux élections 1999 des Chambres fédérales

SION - Fondé en juin 1997, le Parti chrétien-social valaisan (PaCS) a tenu sa première assemblée générale samedi à Sion, sous la présidence de M. Pierre-Louis Zuber. Une année d'existence durant laquelle le nouveau parti a créé ses structures, défini sa plate-forme politique, organisé ses commissions de travail. Quelque 70 membres ont participé à cette rencontre. C'est relativement peu pour un parti qui estime avec un brin d'optimisme regrouper le quart de l'électorat valaisan, voire le tiers comme l'annonçait sur les ondes de Rhône FM le nouveau secrétaire général élu durant l'assemblée, M. Norbert Zufferey de Veyras.

Prochaines échéances

Comptes et rapport de l'exercice écoulé, ainsi que la plateforme électorale ont été approuvés par l'assemblée. L'engagement de M. Zufferey, depuis samedi secrétaire général à tiers temps, devrait surtout permettre au parti de préparer la campagne électorale en vue des prochaines élections aux Chambres fédérales. Les membres du PaCS présents ont en effet confirmé leur volonté de présenter leur propre liste de candidats lors de l'élection des Chambres en 1999, aussi bien pour le Conseil national que pour le Conseil des Etats. Quant aux apparentements possibles avec d'autres partis, l'assemblée a donné mandat au comité cantonal d'en décider. La liste PaCS pourrait soit être apparentée à celle du PDC, mais également à d'autres partis en fonction de leur programme politique. Certains membres auraient préféré s'en tenir à une alliance avec les seuls partis chrétiens, mais la majorité de l'assemblée a tenu à laisser toute liberté au comité pour décider du meilleur choix.

Statuts modifiés

A relever que le PaCS a été admis comme membre du PDC suisse en mai dernier. Cette affiliation a imposé la modification partielle de l'un ou l'autre article des statuts. Pour être «suissocompatible» le PaCS a dû entre autre admettre que les effectifs des organes dirigeants doivent être répartis entre les deux sexes, aucun ne pouvant représenter plus des deux tiers des membres concernés.

Norbert Wicky