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BernardBriguetDans un marché très concurrentiel, les entreprises doivent impérativement se positionner en « leader » dans leur domaine d’activité. Chaque année, des entreprises naissent et d’autres disparaissent. Pour tenir sur le long terme, il faut innover, disposer de personnel qualifié et motivé, donner satisfaction à sa clientèle, planifier la relève, voire la succession, réinvestir dans de nouvelles infrastructures et faire face aux nombreuses difficultés administratives et législatives qui parsèment la vie des chefs d’entreprises.

Penser au futur

La meilleure garantie de survie repose sur la performance de ses produits et prestations et sur sa position sur le marché. Pour être compétitif, il faut se montrer créatif et disposer aussi de compétences humaines de premier plan. Une entreprise devrait être « un cerveau collectif ». Avec les changements rapides des marchés et la vitesse des communications, les PME peuvent lutter avec efficacité avec les grandes compagnies, grâce à leur flexibilité et à leur rapidité d’intervention. Dès lors, ce n’est plus le « gros qui mange le petit » mais le « rapide qui mange le lent » ! Le problème des successions apparaît aussi comme une lacune surtout dans les structures familiales. La relève n’est pas planifiée suffisamment tôt. Parfois, il est possible de trouver un successeur dans la famille même. Dans d’autres cas, il faudra chercher à l’extérieur et maintenir une certaine tradition, tout en étant ouvert aux nouveautés ! Voilà un joli défi ! Le développement industriel devra aussi tenir compte de la composante écologique. Ne pas seulement privilégier le court terme mais penser aux générations futures. Cette responsabilité repose aussi bien sur les épaules des chefs d’entreprises que sur celles des administrations cantonales et communales, par une politique d’aménagement du territoire appropriée. 

Une équipe performante

L’entreprise familiale dispose du coefficient de rendement le plus élevé de par la motivation de ses membres. Autour de ce noyau, il s’agira aussi de s’appuyer sur du personnel  qualifié. Et c’est là que la formation continue prend toute son importance. Selon certains spécialistes en Ressources Humaines, le 10% de son temps devrait être consacré à la formation, soit 2 jours par mois ! Non seulement pour se maintenir à jour, mais aussi pour avancer dans le chemin de la connaissance. La formation, gymnastique cérébrale, est aussi indispensable aux collaboratrices et collaborateurs que l’entraînement aux sportifs de pointe !

Bernard Briguet, vice-président du PCS
Janvier 2007