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BernardBriguetL’importance de la formation continue et du perfectionnement professionnel n’est plus à démontrer dans un monde de plus en plus exigeant et en constante évolution. Les milieux économiques et politiques sont unanimes sur ce thème. En Suisse, la formation pour adultes repose toutefois pour l’essentiel sur la volonté individuelle. Certains métiers subissent de profondes mutations, des professions disparaissent, d’autres voient le jour ! Ce sont les personnes les mieux formées qui continuent à se former ! Bien des collaboratrices et des collaborateurs sont ainsi marginalisés et ne peuvent ainsi progresser. Les chefs d’entreprises doivent mieux analyser les besoins internes, encourager et soutenir toutes les catégories de travailleurs. Bien souvent, le personnel se forme sur la base de sa propre initiative ( brevet fédéral, maîtrise, etc. ) et finance ainsi pleinement des coûts élevés, ce qui déstabilise le budget familial. Comme dans le canton de Genève, je pense qu’il serait utile d’introduire en Valais un chèque - formation de Fr. 700.- par année ( limité  dans le temps ) pour des  personnes disposant d’un revenu annuel inférieur à Fr. 60'000.-. De plus, il faudrait insérer  dans les conventions collectives de travail ( CCT ) un congé-formation de 5 à 10 jours ! L’offre actuelle de 3 jours, dans bien des cas, n’est tout simplement pas suffisante pour entreprendre une formation conséquente. La performance repose sur la motivation et les compétences. L’économie a tout intérêt à disposer de savoir-faire  en suffisance.

Bernard Briguet, Vice-Président du PCS
Mars 2006