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BernardBriguetLe contrat de durée indéterminée (CDI ) doit rester la norme dans le marché du travail. Le travailleur doit pouvoir s’identifier pleinement à sa tâche,  trouver ses repères,  et se projeter dans l’avenir. Le fort développement du travail temporaire ces derniers temps a de quoi inquiéter ! Trop d’employeurs engagent systématiquement du personnel sous cette forme, ce qui crée de la précarité, de la démotivation, de la désolation ! Une entreprise sérieuse, respectueuse de sa clientèle, doit disposer de collaborateurs bien formés, fiables,  qui connaissent bien tous les rouages, afin d’offrir des prestations de qualité. Un engagement consiste finalement en une négociation entre un employeur et un employé. Cette relation de confiance s’avère importante. Les normes fixées dans les conventions collectives (CCT) sont aussi là pour   être respectées. Les « temporaires » échappent  bien souvent aux possibilités de formation continue et à d’autres avantages sociaux puisqu’ils passent d’une entreprise à l’autre. On ne va investir de l’argent pour un quelqu’un de  « provisoire » ! Les milieux professionnels et les syndicats devraient se soucier de cette nouvelle tendance. Le client a aussi tout intérêt à voir construire  sa maison, son immeuble,  son garage,  par une main d’œuvre pleinement qualifiée. Ce n’est pas en développant à outrance cette manière de procéder, surtout dans certains métiers, que nous allons inciter les jeunes à commencer un apprentissage ! Le recours aux « temporaires » doit rester l’exception. Cette façon d’embaucher ne dynamise pas notre économie à long terme selon le PCS. L’insécurité n’incite pas à consommer et à investir. Une relation de travail normale repose sur un contrat de durée indéterminée entre un employeur et un collaborateur.

Bernard Briguet, Vice-Président du PCS
Mars 2006