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LaGriffeBernard AttingerJe sais que ça ne va pas plaire à tout le monde, qu’importe !

En matière de Maturité, celle que l’on obtient dans les collèges, le Valais marque sa différence en obligeant ses élèves à faire cinq années de collège après avoir fait, pour les plus rapides, deux années de cycle sinon  trois. Dans la plupart des autres cantons c’est quatre années et dans certains même trois.

Cela a pour conséquence que nos Valaisans(-nes) arrivent à l’uni une ou deux années plus tard. Bon, vous me direz qu’ils sont meilleurs que les autres mais cela fait quand même une ou deux années d’études en plus, à la charge des parents. Si on compte plus de 700 “matu“ par an, cela coûte entre huit et dix millions, par année, aux parents valaisans. Il faut, en plus, compter ce que coûte cette année de trop à l’Etat : locaux salaires des profs etc. Un calcul sommaire, de cette cinquième année, sans les investissements, permet de penser qu’elle coûte largement les cinq millions que l’on demande au Département de la Formation d’économiser.

Alors, au lieu de le faire sur les bourses d’études il serait plus intelligeant de raccourcir le cursus valaisans et d’augmenter les aides économiques dont ils ont besoin.

Je sais que ce genre de proposition va faire hurler les profs (désolé pour mes amis profs) car ils risquent de devoir se recycler, faire plus d’heures, pour aller enseigner, face à des élèves plus difficiles, dans des cycles et d’être moins bien payés.

Bernard Attinger, Sion
10 février 2014