Les répliques du séisme du 11 mars se sont, provisoirement, calmées avec l’ordonnance fédérale et son entrée en vigueur au premier janvier… Tout cela me laisse un goût amer. D’abord un texte d’initiative brutal et bâclé avec cet alinéa validant les permis de bâtir octroyés avant le premier janvier suivant la votation et l’attitude des initiants, faux-culs, incapables de respecter leur propre texte.
La conséquence de leur impéritie : une vague de demandes d’autorisation de bâtir n’importe quoi n’importe où. Le dictat de Weber va provoquer de gros dégâts sur notre territoire par le transfert des résidences secondaires vers des lieux encore préservés, amplifiés par l’idée saugrenue de les ouvrir à la vente aux étrangers.
Une limitation des constructions touristiques est une nécessité ; on ne peut plus gaspiller notre sol pour y mettre des logements occupés 6 semaines pas année. Dans quelques années, une fois les effets pervers, cités plus haut, dépassés, une nouvelle génération élèvera un monument à Weber pour nous avoir forcés à être enfin raisonnables.
Reste la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire, aussi brutale et excessive, sans vision sur le futur développement du Pays, qui nous mets encore dans le flou (référendum, initiative pour le paysage) et excite tout le monde alors que nous devrions profiter de ce répit pour enfin réfléchir à ce que nous voulons faire de notre territoire, non extensible, en pensant que de nombreuses générations devraient pouvoir s’y épanouir.
Mars est un peu loin pour nous y installer et la fin du monde, du 21 décembre, peu probable, …
Bernard Attinger
