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Elections fédérales 2007

HerveRohHervé Roh, chef de l'Inspection cantonale de l'emploi

40 ans, marié et père de 4 enfants, Hervé Roh est le Chef de l'Inspection cantonale de l'emploi, dont il a contribué dans une large mesure, depuis son institution, en 2000, à développer l'activité et à crédibiliser l'action, au service des entreprises indigènes et des travailleuses et travailleurs de notre canton.

Il avait auparavant œuvré durant près de dix ans en qualité d'inspecteur de police judiciaire à Genève, notamment dans le cadre de la lutte contre le crime organisé et le blanchiment d'argent.

Son activité professionnelle le confronte aujourd'hui encore aux réalités socio-économiques de la Suisse et du Valais et aux difficultés au quotidien du monde du travail et des PME.

Passionné de musique de cuivres, il s'investit depuis plusieurs années dans la formation des jeunes et se trouve à l'origine d'une école de musique pluridisciplinaire particulièrement active dans sa commune de Conthey.

Présentation

Hervé ROH, en 3 points, c’est :

  • Un homme qui a choisi l’engagement politique par conviction et parce qu’il vit au jour le jour les préoccupations des Valaisannes et Valaisans,
  • Un ex-flic de la PJ genevoise, qui a plongé ses mains dans le cambouis de la délinquance, de la violence et des magouilles en tout genre et qui peut en parler en parfaite connaissance de cause,
  • Le Chef de l’Inspection cantonale de l’emploi, qui connaît la réalité et le déséquilibre des salaires dans notre pays.

Hervé ROH, en 3 points, ce n’est pas :

  • Un politicard prêt à toutes les compromissions ou promesses électorales, ni un poète flagorneur, mais un homme au parler vrai et sans chichi,
  • Le défenseur de la classe moyenne « 150'000 francs par année », si chère à la droite libérale,
  • L’opportuniste et beau parleur du « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ».

Hervé ROH au Conseil National, c’est une voix qui s’élèvera pour défendre :

  • Une société cohérente, basée sur un Etat fort, au service de citoyens responsables,
  • Une fiscalité équilibrée et juste, qui ne soit pas favorable qu’aux nantis,
  • Une politique familiale axée sur le bien-être des enfants, quel que soit le modèle familial dans lequel ils vivent,
  • Une politique des étrangers digne et respectueuse des différences, mais sans tolérance avec les voyous,
  • Une économie à visage humain, fondée sur le partenariat social.

Voter Hervé ROH, c’est voter un homme au cœur des réalités.

Merci pour votre soutien.

3 questions à Hervé Roh

1. Le PCS doit-il être uniquement présent sur les questions d'ordre social et familial ou doit-il proposer également des solutions aux problèmes économiques et environnementaux ?

Je pense qu'il n'est pas cohérent de dissocier des thèmes aussi importants que la politique sociale, l'action en faveur de l'environnement et l'économie. Il faut appréhender ces questions dans leur globalité et admettre le postulat que seule une économie forte permet de dégager le financement nécessaire à mettre en œuvre une politique sociale responsable et à favoriser des mesures pour protéger notre environnement.

Le PCS est prêt à mener cette réflexion globale et doit s'engager très ouvertement en faveur d'une économie saine, mais une économie sociale, dont l'Homme est le moteur et non l'instrument. Le PCS doit aussi promouvoir une politique sociale et familiale dynamique et évolutive, en phase avec les réalités de notre époque. Le PCS doit enfin s'afficher clairement en faveur d'une consommation raisonnée et raisonnable, qui prenne en compte les réalités écologiques, et se distancier de la tendance à la surconsommation, qui génère les problèmes environnementaux que l'on connaît.

2. Quelle place donner au PCS aujourd'hui, alors que l'on constate, que ce soit en politique ou plus largement dans les débats de société, une montée des extrêmes ?

Les gens qui se complaisent dans les extrêmes sont ceux qui ne supportent pas la confrontation des idées, ceux qui ont peur de la différence, ceux qui ne voient dans l'autre, le voisin venant d'autres horizons ou exprimant d'autres opinions, que quelqu'un cherchant à grignoter leur place au soleil. Ce sont par ailleurs dans les extrêmes que se reconnaissent ceux qui peinent à privilégier l'intérêt général à celui de leur propre personne.

Face à des idées aussi tranchées, le PCS doit plus que jamais affirmer sa position au centre de l'échiquier politique. Parce que le centre, c'est l'équilibre, l'équilibre des idées et de l'action, qui seul peut garantir le bien-être du plus grand nombre. Parce que le centre, c'est l'ouverture, vers la gauche et la droite, qui seule permet d'aboutir au consensus et au progrès. Parce que le centre, c'est le garant du partenariat social, dans lequel se forge la cohésion sociale.

L'important, néanmoins, plus encore que de se prétendre au centre et gesticuler en ce sens en période de campagne électorale, c'est de concrétiser ces convictions dans l'action politique. C'est là que le PCS doit clairement se démarquer des partis traditionnels de la scène cantonale, dont les positions centristes "de façade" ont une tendance plus que marquée à glisser vers la droite une fois les élections terminées.

3. Comment percevez-vous les enjeux généraux de cette campagne électorale en Valais ?

L'enjeu principal se situe clairement dans la volonté de rénover la politique cantonale et de contrer l'hégémonie des partis de droite. La prise en compte des intérêts des uns et des autres impose un repositionnement au centre et le PCS doit en être le moteur.

Il ne s'agira pas seulement de confronter des idées ou un programme électoral, mais surtout d'analyser les prises de position des élus et les recommandations des états-majors de partis sur certains thèmes bien précis, pour définir qui défend réellement une politique centriste ou qui abuse de la bonne foi de ses électeurs.

Je suis également d'avis qu'il s'agit de réveiller des consciences et d'inciter ceux qui ne se reconnaissent plus dans le "grand écart" du parti majoritaire de notre canton à oser le pas du renouveau avec le PCS.