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Elections fédérales 2007

BernardBriguetBernard Briguet, vice-président du Parti Chrétien-Social, nouveau député au Grand Conseil 

Titulaire d’une formation commerciale supérieure en gestion d’entreprise, complétée par des spécialisations en Ressources Humaines, en formation continue, en économie et en management du sport, Bernard Briguet occupe, depuis 6 ans, le poste de directeur romand de l’Association Suisse des Cadres (ACS) [11'500 membres en Suisse].

En relation avec des entreprises, des cadres de toute la Suisse romande et de tous les secteurs économiques, ainsi qu’avec des instituts de formation, il pratique au quotidien la politique économique et sociale. L’exercice du partenariat social et son engagement actif dans la négociation de conventions collectives lui permettent de mettre en action ses compétences dans des domaines aussi divers que la formation continue, le marché du travail, les relations publiques ou, plus largement, les politiques sociales et économiques.

Conseiller municipal à la ville de Sierre de 1993 à 1996 en charge du dicastère de la santé publique et des affaires sociales et vice-président du PCSvs, Bernard Briguet a notamment élaboré le concept, mis en place et coordonné les programmes d’emplois temporaires pour les chômeurs suisse en Europe de l’Est, sous l’égide du SECO.

Cycliste amateur et passionné, cet ancien sportif d’élite (athlétisme) s’occupe également de la reconversion des sportives et sportifs en fin de carrière.

3 questions à Bernard Briguet

1. Vous vous présentez comme un des chefs de file de la liste chrétienne-sociale au national, quelles idées voulez-vous défendre durant cette campagne ?

Bernard Briguet – L’être humain doit être au centre des préoccupations. Pour cela, le PCS veille au respect de la dignité humaine et refuse l’intolérance et l’exclusion.

Par rapport à ce principe, si je me réfère au domaine « Economie, Travail , Emploi », il est important de pouvoir compter sur une économie performante afin de pouvoir « offrir de bonnes conditions salariales et sociales » et c’est cela que vise la politique de Centre-Gauche portée par le PCS.

Il est essentiel alors de se battre notamment pour une économie valaisanne diversifiée, dynamique et respectueuse de l’environnement. Soutenir et  renforcer le partenariat social, offrir des places d’apprentissage puis de travail pour les jeunes et faciliter l’intégration de personnes handicapées participent à ce même effort qui ambitionne de dynamiser l’économie valaisanne en donnant à chacun l’occasion de s’épanouir dans sa vie professionnelle.

2. Quelles sont, selon vous, les perspectives à venir pour le Centre-Gauche et donc pour le Parti Chrétien-Social ?

BB – Les partis de droite (UDC, PDC, PRD) défendent le développement économique intensif sans une composante sociale forte ! Pour eux, le développement des affaires doit primer avant tout ! Le Centre-Gauche a donc une place primordiale à jouer et la grande majorité de la population devrait pouvoir se retrouver dans nos principes. La classe moyenne est importante en Suisse. Je voudrais aussi rappeler que le C du PCS doit être interprété dans un sens de valeur universelle et non pas dans un sens prosélitique. Le Centre-Gauche a donc un réel avenir avec le développement du PCS en Suisse. De nombreux PDC pourraient nous rejoindre car ce parti ratisse trop large et connaît donc des tiraillements internes. Il est vrai que le PS partage aussi une partie de nos valeurs et il est ainsi possible de collaborer sur de nombreux thèmes.

3. On estime le bassin d'électeurs du PCS à environ 5% des électeurs du Valais romand, quels sont vos objectifs pour ces élections ?

BB – Le PCS est un parti jeune en Valais, nous fêtons cette année ses 10 ans, et qui va monter en puissance ces prochains mois. Nos valeurs concernent plus de 90 % de la population, composée de familles avec des revenus moyens (artisans,  employés de commerce, indépendants, employés dans le tourisme et l’hôtellerie, cadres inférieurs, etc.).

Nous valons beaucoup mieux que ce 5 %. L’élection au Conseil National est une excellente vitrine pour présenter et défendre nos idées. Avec une bonne liste et une  campagne bien orchestrée, nous pouvons viser les 7 à 8 % d’électeurs dans le Valais romand.