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RobertMetraillerDans son livre «Le métier d’homme», Alexandre Jollien écrit: «Pascal, à la suite d’Aristote, pense que derrière chaque acte posé par l’homme se trouve la recherche du bonheur». Il me paraît intéressant de transposer cette réflexion au niveau de l’engagement politique.

Il ne saurait s’agir d’un bonheur égoïste, mais bien de la recherche du Bien commun. Par ses réflexions, ses prises de position et ses engagements, le PCS reste fidèle aux valeurs défendues par l’éthique chrétienne-sociale et contribue à atteindre ce but.

Actuellement, la personne se réduit au rôle de consommateur, de produit de consommation ou de client. Le travailleur n’est qu’un facteur de coût, un pion que l’on déplace ou que l’on renverse d’une chiquenaude.

Il est à croire que les réflexions sur l’avenir de notre société ne sont abordées que sous l’angle du profit et de la rentabilité à court terme. Et pourtant, quels que soient les changements, l’être humain doit rester l’objectif!

La politique d’inspiration chrétienne n’a de sens et de chance que si elle s’efforce de répondre toujours et en tout temps aux aspirations profondes de l’être humain, à sa quête permanente de dignité et de justice. Face aux défis qui nous attendent, le travail ne manquera pas.

Tendre vers ce bonheur commun reste un combat de longue haleine où l’ambition personnelle n’aura pas sa place. Le bonheur restera d’avoir tout simplement agi. Cesser d’espérer, c’est s’avouer vaincu sans même relever le défi. Alors, réveillons-nous!

Robert Métrailler, Sierre
Avril 2004

« Par ses réflexions, ses prises de position et ses engagements, le PCS reste fidèle aux valeurs défendues par l’éthique chrétienne-sociale. »