Lors d’une assemblée de comité, l’un des intervenants a porté la discussion autour de la notion d’intérêt général. Quelques instants auparavant, les nouvelles m’annonçaient les bénéfices faramineux des grandes banques et leur politique de dégraissage du personnel. De la collision de ces deux propos, j’en eus un haut-le-cœur.
Alors, à l’heure où le seul intérêt qui compte se calcule au taux de l’égoïsme, l’intérêt général, n’est-ce pas un vœu pieu?
Bien qu’il apparaisse comme une valeur dépassée, il importe de le défendre et de le définir dans chaque composante du système public: éducation, santé, environnement, sécurité…
Mais quelle difficile mission! En dehors du fric, le monde est en IGV: interruption générale de valeurs communes. L’intérêt général demande une vision à long terme. Or, l’Homme devient de plus en plus «chronovore» : tout, tout de suite et qu’importe les conséquences.
Ne réduisant pas l’Homme à une bête économique, le PCS a une vision globale de la personne et la place au centre de ses réflexions. Par sa composition, par la qualité des échanges internes malgré des opinions parfois divergentes, par l’engagement de nombre de ses adhérents pour aider les plus démunis, le PCS est nourri d’un élan dont la planche d’envol est la recherche permanente du Bien commun.
C’est cette colonne vertébrale du parti qui place l’Homme au centre de ses préoccupations qui me permet de croire encore à cet intérêt général qui nous unit: défendre, pour chacune et chacun, respect et dignité.
Dominique Savioz, député, Sion
Avril 2004
« Ne réduisant pas l’Homme à une bête économique, le PCS a une vision globale de la personne et la place au centre de ses réflexions. »
