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Le Grand Conseil a accepté ce matin l’entrée en matière relatif au soutien financier de l’Etat du Valais à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver Sion 2026 à hauteur de CHF 100 millions. Pour CG-PCS, ce vote soulève quelques questions.

Dans un contexte budgétaire cantonal tendu, l’octroi par le Parlement d’un soutien financier de 100 millions de francs pour une manifestation sportive soulève des questions qui nécessitent des réponses claires.

À ce titre, nous demandons au ministre en charge du projet, M. le Conseiller d'État Frédéric Favre, ainsi qu’au Comité de candidature de fournir enfin des réponses claires aux questions suivantes :

  • Afin de limiter les risques financiers pour les collectivités publiques, peut-on envisager la création d’une association ad hoc garante de la bonne marche de cette manifestation vis-à-vis du CIO et assurée à titre privé pour couvrir d’éventuels dépassements budgétaires ?
  • A quelle autorité reviendra la responsabilité de valider le concept de sécurité, la Confédération, les cantons, le CIO ? Si cette autorité en venait à élever les exigences de sécurité, qui en assumerait le surcoût ?
  • Les promoteurs du projet « Sion 2026 » sont-ils en mesure d’évaluer l’impact budgétaire si ces Jeux devaient faire face à un « scénario du pire », prenant en compte les éléments suivants :
    • - des mauvaises conditions météorologiques nécessitant le report de compétitions comme ce fut le cas à Nagano en 1998,
    • - un manque de spectateurs,
    • - un déficit du sponsoring dû à la perte d’attractivité de la manifestation,
    • - un risque accru d’attentats terroristes nécessitant un renforcement du dispositif sécuritaire,
    • - la non-réalisation d’un ou de plusieurs investissements prévus par des tiers, tels que le village olympique, la liaison Sion-Veysonnaz, le centre de presse au CERM ou encore le tremplin de saut à ski.

CG-PCS est conscient qu’actuellement une réponse précise ne peut être donnée à chacune de ces interrogations. Il est toutefois nécessaire que des orientations claires soient données avant la votation du 10 juin. Les Valaisannes et Valaisans méritent de pouvoir se prononcer de façon aussi informée que possible.