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Dans son processus d'élaboration des mesures d'économies, le Département de la Formation et de la Sécurité (DFS) prévoit une semaine de 32 périodes pour les élèves primaires et simultanément un plein temps hebdomadaire de 33 périodes pour les enseignants ! Comment les responsables des centres scolaires feront-ils travailler les enseignants 33 périodes face à des élèves présents 32 heures ? Face à ce hic, le député Centre Gauche-PCS Valais romand (CG-PCS) Raymond Borgeat a tenté de démêler l'imbroglio par une motion d'ordre. Cette motion d'ordre a finalement été refusée. La balle est désormais dans le camp du Conseil d'Etat… 

Le contexte 

2011 : adoption par le Grand Conseil de la Loi sur le traitement du personnel de la scolarité obligatoire et de l'enseignement secondaire du deuxième degré général et professionnel, dont l'art. 29 al. 1 prévoit un plein temps à 30 périodes "en principe" pour les enseignants (http://bit.ly/1wSBqV8).

2013 : adoption par le Grand Conseil de la Loi sur l'enseignement primaire (LEP) qui stipule que le nombre d'heures hebdomadaires pour les primaires ne change pas ; son ordonnance, en cours de consultation, prévoit une semaine de 32 périodes pour les 5e à 8e années Harmos (anciennes 3e et 6e primaires) (http://bit.ly/1wSBGDB

Le problème 

Malgré ce contexte, le DFS, dans le cadre de la préparation du budget 2015, a prévu de maintenir le plein temps des enseignants primaires à 33 périodes. Si la LEP et son ordonnance entrent en vigueur lors de la rentrée scolaire 2015, le plein temps des élèves sera de 32 périodes et celui des enseignants de 33 périodes… 

Le Gouvernement, grâce à la marge de manoeuvre laissée par l'article 29 al. 1 de la Loi sur le Traitement du personnel (33 heures "en principe"), et, selon la promesse en plenum d'Oskar Freysinger, doit corriger ce qui ne peut être qu'une erreur de son département. 

Centre Gauche-PCS se réjouit des affirmations de M. Freysinger. Il signale que l'intention est de réduire le temps de présence des enseignants face aux élèves à 30 périodes. Il confirme ainsi un engagement du Grand Conseil. De plus le Chef du Département stipule que la fixation du nombre de périodes hebdomadaires est du ressort du Conseil d’Etat ; il s’est même montré confiant quant à son pouvoir de persuasion à l’égard de ses 4 collègues. Le Gouvernement, grâce à la marge de manoeuvre laissée par l'article 29 al. 1 de la Loi sur le Traitement du personnel de la scolarité obligatoire (33 heures "en principe"), et, sur promesse en plenum d'Oskar Freysinger, corrigera ce qui ne peut être qu'une erreur de son département. 

Depuis le début des débats sur la LEP et son ordonnance, CG-PCS a fixé ses priorités sur le bien des élèves. Le planning en 32 périodes hebdomadaires, soit 4 jours à 7 périodes et 1 jour à 4 périodes, place réellement les élèves au centre des préoccupations. De même, Centre Gauche-PCS Valais romand continuera à s'engager en faveur d'une revalorisation des conditions de travail des enseignants des degrés primaires.