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Communiqué de presse du 23 août 2014

Le député Jean-Luc Addor, vice-président de l'UDC Valais Romand, a réagi au meurtre d'un homme dans une mosquée saint-galloise par un tweet dangereusement déplacé en postant le message "On en redemande !". Pour le PCS VR, cet énième dérapage d'un élu UDC valaisan pose de graves questions quant à la capacité de discernement du Saviésan et en appelle à une réaction de la LICRA.

Le Parti Chrétien-Social du Valais romand (PCS VR) est consterné par le tweet de Jean-Luc Addor suite à l’annonce du drame qui s’est déroulé dans une mosquée st-galloise. Au risque de lui faire de la publicité, le PCS VR fait néanmoins le choix de le dénoncer fermement : comment le vice-président de l’UDC du Valais romand ose-t-il invoquer l’ironie pour justifier ce message, alors que le 14 mars 2014, lors d’un débat sur les élèves tête nue à l’école, il reconnaissait ne pas avoir un sens de l’humour développé ?

A nos yeux, cette prise de position dégueulasse enfreint la norme pénale contre la discrimination raciale et l’article 261 du Code pénal suisse. En effet, ce type de commentaires - pour ne pas employer un autre terme - ne fait qu’exacerber les tensions entre les communautés. Il n’y a qu’un pas pour inciter à la haine ! Le PCS VR doute qu’il soit possible de définir clairement une limite entre la jouissance apparente de son auteur et l'incitation à la haine. Il serait donc souhaitable que la LICRA dénonce cette attitude auprès du Ministère Public.

A l’heure où le Valais se plaint d’un déficit d’image auprès des Confédérés, comment un élu au Grand Conseil valaisan, fut-il Vaudois d’origine – on est tous l’étranger de quelqu’un ! –, envisage-t-il défendre une image d’un Valais ouvert ? L’UDC se fout complètement de la cohésion sociale dans ce pays.
Le PCS-VR souhaite que de telles prises de position visiblement irréfléchies ne restent pas sans conséquence quant à l’exercice de la fonction de député au Grand Conseil de son auteur.