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Communiqué de presse du 26 février 2014

Diminutions de subventions pour les primes d'assurance, mesures d'économies dans le domaine de l'école

Les limites d'une gestion purement comptable de l'Etat du Valais apparaissent de manière éclatante, à la suite de baisses fiscales frénétiques qui ont omis de mettre « l'être humain au centre », selon la devise du PCS VR. Le PCS VR dénonce le pilotage bricolé et sans cap politique des finances publiques par l'Etat du Valais, avec un manque grave d'anticipation du Conseil d'Etat. Deux actualités récentes le démontrent.

Diminutions des subventions pour les primes d'assurance-maladie

Le Conseil d'Etat a diminué le montant alloué à la réduction individuelle des primes d'assurance-maladie de 12,2 millions de francs pour 2014. Cette fois encore, ce sont les revenus moyens qui en sont les victimes. Heureusement, les droits des assurés aux revenus les plus modestes et ceux des bénéficiaires de l'aide sociale ou de prestations complémentaires ne sont pas attaqués. Les dernières baisses fiscales concernent en effet une fois de plus les hauts revenus. Les bas revenus payent peu d'impôts et leurs subventions sont peu touchées. Les revenus moyens ont, certes, vu une baisse fiscale, mais, en contrepartie, leurs subventions sont diminuées. Les hauts revenus ont vu une baisse fiscale et n'avaient pas droit à des subventions. Pour ces derniers uniquement, le bilan financier est donc évidemment positif. Pour des questions d'équité, il devient nécessaire de relever les impôts.

Mesures d'économies sauvages dans le domaine de l'école

56'000 Valaisannes et Valaisans ont souhaité qu'Oskar Freysinger mette de l'ordre dans la République. Malheureusement, les citoyens ne récoltent que le chaos. Le Chef du DFS tire à l'aveugle, faisant de nombreuses victimes avec des mesures sans logique. Celui-ci est touché par une restriction de 3%, celle-là perd son emploi, cet autre encore n'est pas concerné... Résultat de cette guérilla : les enseignants se montent les uns contre les autres. Le Chef du DFS n'hésite pas : pour économiser 5 millions de francs en 2014, il en fait perdre plus du quadruple aux enseignants durant l'année scolaire 2014-2015, sans même consulter les partenaires syndicaux. Le Conseil d'Etat peut-il réellement admettre cette attaque en masse contre l'Ecole valaisanne ? Actuellement, les directions d'école doivent supprimer des emplois. Il semblerait que la création de 90 nouveaux postes mise en avant par le président du gouvernement ne soit que de la poudre aux yeux. Dans le cadre de leur « réflexion », nos Autorités ont-elles pensé aux élèves, qui doivent être au centre des préoccupations ?

Quelle stratégie ont nos Autorités qui semblent naviguer à vue, sans priorités politiques claires, et qui coupent, de manière linéaire et stupide ? Il faut dès à présent un pilote dans l'avion Valais !