La Suisse doit mettre en avant ses ressources historiques ! Etre Suisse, c’est être sensible à l’accueil, et c’est être capable de négocier.
Au niveau de l’accueil, la Suisse et ses habitants savent se montrer généreux. Nous nous devons de recevoir des familles syriennes, il en va de notre responsabilité d’être humain. En Valais, les centres de requérants ne sont pas pleins. Mais générosité ne signifie pas soumission ! Au niveau de la négociation, la Suisse doit convaincre l’Europe d’être solidaire face à cet afflux de migrants. La solidarité doit être multilatérale, nous ne devons pas être seuls à accueillir, mais nous ne devons pas systématiquement refouler vers nos voisins les migrants qui, quasi par définition, n’ont pas de papiers en règle.
Face à l’urgence de la situation, il n’est malheureusement pas possible de miser uniquement sur l’idée d’aider les gens sur place. Cette piste doit être exploitée pour du moyen terme.
