Notre pays est, comme on le sait, une terre d’immigration et la question de l’intégration est une de celle qui soucie le plus les Suisses. L’extrême-droite l’utilise régulièrement comme bouc-émissaire et peu de personnes proposent réellement des solutions. Cependant, elles existent et un des facteurs d’une intégration réussie est la formation des enfants de migrants.
Il existe plusieurs moyens d’améliorer la réussite scolaire des « secondos ». Tout d’abord, l'accueil réservé aux migrants à leur arrivée contribue à accroître ou diminuer les obstacles auxquelles ils devront faire face. L'exemple de la linguistique en témoigne, les personnes qui ne s'expriment pas suffisamment bien dans une langue nationale reçoivent moins d'attention, ce qui les mène à un sentiment d'insécurité.
De nombreux spécialistes relèvent également que les enfants de migrants – en tout cas ceux issus de migrations de main-d’oeuvre non qualifiée – conservent un déficit de formation par rapport à la population d’accueil. La mise en place d'aides comme l'offre préscolaire, tel que jardins d'enfants ou crèches , pourrait compenser cette inégalité en offrant aux jeunes migrants la possibilité de commencer l'apprentissage de la langue avant même leur entrée à l'école obligatoire.
Aborder chaque personne avec une attitude valorisante, garantir à chaque résident la possibilité de s'épanouir dans son parcours scolaire et professionnel pour promouvoir l'égalité des chances est un but que devrait viser tout pays d'immigration.
Anaïs Cretton
Candidate au Conseil national
