Il y a juste une année le Peuple Valaisan rejetait, à une forte majorité, le projet de JO 2026 ; qu’en reste-t-il ?
Un rêve pour quelques-uns, un cauchemar pour les autres, c’est à dire pas grand chose.
Une seule chose est sure : il n’y aura pas de village olympique. Il reste donc, à l’Ouest de la ville, un terrain proche d’une belle petite colline.
Si le centre de Sion dispose du petit jardin public à l’amont de la Planta et que l’Est est pourvu du Cour Roger Bonvin il n’y a rien à l’Ouest ?
Vous voyez où je veux en venir ?
Je propose à nos autorités, nos édiles, d’affecter ce terrain ni à la construction, ni au logement encore moins à l’industrie mais d’en faire un grand jardin public avec de beaux arbres pour la détente, le rêve, le jeu dans un quartier peuplé de jeunes couples avec enfants.
On ne peut plus se contenter de dire que Sion n’a pas besoin de ce genre d’espace car la nature l’entoure ou parce qu’on à la chance d’avoir nos îles. Nos quartiers ont aussi besoin d’espaces en leur sein.
Au lieu de rapporter ça va coûter, mais en tous cas bien moins que les JO avortés. Et puis, si on a su anticiper sur le développement de la ville en créant le Cour Roger Bonvin, pourquoi attendre qu’il n’y ait plus d’espaces disponibles pour agir ?
Bernard Attinger, Sion
