Qui ne rêve pas de les voir disparaître, sous terre ?
En dehors du scandale qu’une société, propriété de producteurs d’électricité qui, pratiquement toutes, appartiennent à des collectivités publiques, se permette de planifier une ligne de Très Haute Tension à proximité d’une école, il reste le fait que l’“enterrement“ de ce genre de ligne n’est ni simple ni écologique.
Enterrée ou pas le rayonnement demeure avec la différence que dans un cas il y a quelques dizaines de mètres entre les câbles et les humains et que sous vos pieds il n’y a que 2-3m. Sous une route, ou juste à coté, c’est mettre en danger les automobilistes.
De plus les câbles isolés sont lourds et ne peuvent dépasser 1km de long ce qui veut dire qu’il doit y avoir une chambre de raccordement tous les km et que cette chambre doit être accessible, en tous temps, par des poids lourds de 40 tonnes (2 camions doivent se suivre pour transporter la bobine de 60T).
Comme la plaine est déjà assez occupée (trouvez un passage entre Chandoline et Champsec). La nécessité de passer sur le coteau semble évidente. Dans la pente il faut une tranchée d’environ 10m, plus selon la pente, avec une route d’accès pour des 40t, tous les km, de plus on ne peut replanter au dessus que quelques bosquets aux racines peu profondes.
A moyen terme on peut espérer trouver d’autres moyens de transport de l’énergie ou un mode de production délocalisé et ce qui rendra ces grandes lignes inutiles. Dans un cas il ne restera que des socles à détruire, dans l’autre les traces resteront ou ça fera beaucoup plus de dégâts pour les détruire…
Les “y-a-qu’a“ sont faciles, la réalité l’est moins. Dommage !
Bernard Attinger, Sion
