Nous sommes des animaux… Certes mais quand même pas tout à fait comme les autres. Depuis que nous marchons sur deux pattes notre cerveau a trouvé plus de place que chez nos congénères mais qu’importe, cela ne nous permet pas de mettre les autres espèces en esclavage et de les considérer comme corvéables à merci. Notre supériorité doit nous inciter à les traiter correctement en respectant leur mode de vie.
Cependant…
Beaucoup de gens parlent de “droits naturels“ qui seraient en opposition avec ceux définis par les humains. Il s’agit principalement des antispécistes et des “chrétiens conservateurs“. Observons donc ces règles des droits naturels tels qu’ils sont vécus par les autres espèces : le coucou qui éjecte de leur nid les œufs de leurs légitimes propriétaires pour y mettre les siens, la gazelle dévorée par un lion ou le loup qui se permet de bouffer le gibier que Dieu n’avait pas créé que pour les chasseurs. Tout cela n’est pas joli joli, encore heureux que les bipèdes aient un peu remplacé ces “droits naturels“ par des droits plus humains !
Mais revenons à nos antispécistes : l’homme ne devrait donc pas utiliser la production animale et encore moins se nourrir d’animaux. Pour faire bonne mesure, Emeric Carron ne devrait-il pas commencer par prêcher le respect aux espèces qui se bouffent entre elles et qu’il leur apprenne à tuer proprement en commençant par son chat pour qu’il arrête de jouer et de faire souffrir sa souris. De même qu’il se préoccupe des poissons qui étouffent, en silence, sur le pont des pêcheurs !
En attendant le retour au Paradis Terrestre, laissons nos vaches brouter nos prés avant d’être obligés de les brouter nous-mêmes.
Bernard Attinger, Sion
