Voilà, comme on s’y attendait, la récolte 2017 a été une des plus petites de l’histoire mais elle serait grandiose.
Tout d’abord une pensée émue pour tous ces vignerons qui ont subi les foudres du ciel et qui ont dû travailler leurs vignes sans pouvoir espérer en récolter les fruits.
On a tout entendu en matière de communication : “vu la faiblesse de la récolte on va pouvoir la mouiller avec des raisins non AOC“, en plus : “on va essayer de compenser la faiblesse de cette récolte, l’année prochaine, en ne coupant pas les grappes surnuméraires“.
Patatras… Depuis la dernière crise on a tout fait, et tout dit, pour améliorer notre production : AOP, AOC… et surtout on a déclaré, haut et fort, que la qualité des vins dépendait de la quantité de la production au m2. En plus, par ces malheureuses déclarations, on informe tous nos clients que l’on va faire le contraire et cela uniquement pour des raisons de fric. On détruit ainsi des années d’information et d’efforts pour la qualité.
Que croyez-vous que la clientèle aura retenu quand on leur dira, en 2018 : mais non, tout ça n’était que du baratin commercial, achetez nos vins on vous garantit leurs qualités.
Je ne suis expert ni en vini ni en viticulture mais je suis inquiet en constatant cette manière désastreuse de vouloir faire, d’abord, et de communiquer ensuite.
Allez, Santé et dans 15 jours à la même page !
Bernard Attinger, Sion
