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BernardAttingerLaGriffeMais s’il tuait ça serait l’occasion de repartir à zéro pour nos services secrets.

Il y a déjà longtemps l’ambassade USA téléphonait à Delamuraz pour l’informer que Mme Kopp utilisait une cabine téléphonique pour informer son mari.

Il y a eu l’histoire de notre armée secrète dont la mission était d’organiser la résistance intérieure en cas d’occupation, tellement secrète que le Conseil fédéral a fait semblant de n’en rien savoir.

Lorsque notre conseiller fédéral Rudolf s’est rendu en Libye pour tenter de sortir nos otages des griffes de Kadhafi, c’est ce dernier qui lui a expliqué que nos services secrets tentaient de les exfiltrer ; ils devaient faire semblant de se noyer en mer pour être récupérés par nos hommes grenouilles…

Aujourd’hui c’est l’histoire de Daniel M. notre espion mandaté pour trouver l’origine des fuites bancaires en faveur de l’Allemagne. Le ministère public fédéral, pas informé, lance une enquête et le fait  arrêter. Daniel, relâché, retourne en Allemagne, qui, informée indirectement par notre procureur fédéral, l’arrête.

Face à cette pantalonnade, interrogé, Guy Parmelin ne répond pas (il ne parle pas allemand, dit-il) et c’est Didier Burkhalter qui annonce que c’est un coup d’Ueli Maurer qui finit par avouer être au courant de cette mission. Pendant ce temps-là, le secret bancaire est abandonné sans obtenir que nos concurrents fassent de même.

Nos services secrets livrent aussi des données sensibles aux Russes et quand ils reçoivent des informations relatives au terrorisme, ils citent leurs sources : le Mossad…

Si on regarde du côté de notre défense face aux cyber attaques on nous répond que c’est l’Armée qui s’en charge. On est très rassuré : notre Armée dilapide des millions, par dizaines, pour abandonner des projets ratés ou non compatibles entre eux.

Y en a point comme nous !

Bernard Attinger, Sion