Ça me fait plaisir que la contradiction, à ma griffe du 21 avril, me soit apportée, le 5 mai, par une dame, ancienne pasteur, donc connaissant bien les textes sacrés.
Mme, vous me répondez “Egypte“ lorsque je dis “Israël“. Est-ce que ses dérives intérieures peuvent excuser les errances Israéliennes ? Souvenez-vous du grand pas fait en faveur de la paix par l’égyptien el Sadate. Il n’a pas trouvé d’interlocuteur assez courageux pour accepter la main tendue. Sadate en est mort puis Itzhak Rabin. Les deux ont été tués par des jusqu’auboutistes, l’assassin du second encouragé par un gouvernement qui ne respecte ni le droit international ni les décisions de l’ONU.
Quant aux droits des Israélites sur les terres de Palestine il ne faut pas oublier qu’ils les ont toujours partagées avec leurs demi-frères Palestiniens. Il faut aussi se souvenir de leur absence pour l’Egypte jusqu’à ce que Moïse les en sorte et de leur passage par Babylone. Les Palestiniens ne sont jamais partis contrairement aux fils de la légitime d’Abraham qui eux l’ont encore déserté pendant près de deux milles ans.
Je ne conteste par leur droit, après la Shoah, d’avoir une terre de refuge mais de là à en éjecter les habitants… On devrait aussi se poser la question d’une terre pour les Tsiganes eux aussi gazés et que l’on chasse de partout.
Les textes disent aussi que leur Messie viendra lorsqu’ils auront rebâti le Temple sur l’esplanade des mosquées, après la destruction de celle d’Al-Aqsa. Si on continue à suivre les ultra-orthodoxes juifs, ceux qui viennent de fêter la mort d’un bébé arabe brûlé vif, et bien la prophétie de St. Jean, dans son apocalypse, se réalisera, ça sera alors un holocauste nucléaire qui ne détruira pas qu’Israël.
Alors prions ensemble pour une paix des braves ; elle ne sera possible que par un changement d’attitude d’Israël par rapport aux droits légitimes des Palestiniens.
Bernard Attinger
