Les 45 % d’intentions de vote en faveur de Trump devraient nous poser quelques questions.
Il n’y a quand même pas 45% de débiles et d’incultes aux USA ; il doit y en avoir beaucoup moins, probablement la même proportion que dans les autres pays, alors ?
Il semble que ces 45% soient le signe du ras-le-bol qui se développe par rapport à l’establishment, aux combinations politiques. Ce même phénomène se retrouve dans l’Espagne de Podemos et Syriza de Grèce. Chez nous ça se manifeste par l’évolution de l’abstention et aussi des votes en faveur des plus râleurs. Les peuples ne veulent plus des dynasties genre Bush ou Clinton. Ils en ont aussi assez des combines, de la mondialisation, qui mangent leurs emplois, de la globalisation, des accords de libre-échanges qui, eux, veulent nous faire manger les antibiotiques et les OGM américains. A tout cela il faut ajouter la montée des tenants des théories du complot qui avalent et répandent très sérieusement n’importe quelle bourde.
En Valais l’évolution du nombre d’élections tacites de conseils communaux entiers, de présidents, vice-présidents et de juges ne peut qu’augmenter un sentiment de déni de démocratie, une impression que de plus en plus les citoyens n’ont rien à dire et que se sont les états-majors des partis qui décident de tout, dans leur dos, en catimini.
Déni démocratique = dérives populistes…
Bernard Attinger, Sion
