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Le Parti Chrétien-Social du Valais romand (PCS) est indigné par le non-renouvellement du contrat de l’un des meilleurs médecins-chirurgiens du RSV. Il est surtout choqué par la vision unilatérale du Conseil d’Etat. Il demande une transparence totale dans ce dossier et un examen de fond des dysfonctionnements mis à jour par cette affaire.

Le Groupe AdG au Grand Conseil déposera une interpellation urgente lors de la prochaine session parlementaire, afin que toute la lumière soit faite sur une affaire préjudiciable à l’image du Valais, au bon fonctionnement de ses institutions et à la confiance de la population dans son système de santé.

Le PCS juge honteuse la façon puérile dont les responsables du Réseau Santé Valais ont traité ce dossier. Les tentatives d’explications du Chef du département, Maurice Tornay, justifiant la mise à l’écart du Professeur Daniel Savioz sont largement insuffisantes. En tant qu’autorité de surveillance, le Conseil d’Etat doit être à même de prendre un peu de recul et prendre position quant à la gravité des doutes révélés. Comment peut-il considérer qu’un seul des protagonistes porte la totalité des torts ?

En effet, aucune information sur l’avis des professeurs Philippe Morel et Gilles Mentha – transmis à l’autorité de surveillance du Valais – n’a été rapportée. Par ailleurs, le flou total entoure la nature de l’expertise demandée par le Département de la santé. La procédure, le contenu et les conclusions de cette expertise sont pour l’heure confidentiels. Cette expertise et les prises de position du Dr Morel semblent être fortement divergentes. Les citoyennes et citoyens valaisans sont en droit de connaître quels sont les critères qui ont permis de décider que les uns sont totalement dans le vrai et les autres dans le faux.

Une direction autoritaire veut nous convaincre que « tout va pour le mieux », mais cela nous laisse dans la plus grande incertitude concernant la qualité des prestations du RSV, et sa capacité d’évoluer afin de rester à la pointe des progrès en soins médicaux.  Où en est le « label qualité » de la médecine valaisanne ?

En conclusion, le PCS attend des explications transparentes sur les raisons de cette dernière mise à l’écart.  Il demande un plan d’action pour remédier aux dysfonctionnements constatés et pour assurer une gestion correcte des suggestions et critiques venant des employé-e-s du RSV. Ce n’est en effet pas la première fois que le RSV se sépare de manière tonitruante de l’un de ses médecins chefs, et ce n’est probablement pas la meilleure solution pour faire taire les critiques internes.