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BernardBriguetLe monde politique s’offusque de l’explosion du nombre de rentiers ! Les maladies psychiques viennent en effet gonfler fortement l’effectif des bénéficiaires de la rente invalidité. Dans un marché du travail tendu, il est évident que l’AI soit largement sollicitée. Des liens étroits existent entre le chômage, l’aide sociale et l’assurance invalidité. S’il manque des places de travail, ces structures font office de récipient ! Un transfert des coûts s’établit entre elles. C’est donc sur l’emploiqu’il faut se concentrer pour alléger les finances de ces diverses caisses ! Améliorer les conditions-cadres de notre pays par des incitations fiscales, par des structures de promotion économique performantes, par une ouverture sur l’Europe, par un pouvoir d’achat évolutif, voilà comment nous pourrions faire progresser notre PIB (produit intérieur brut) et créer des places de travail.  En abaissant l’âge de la retraite à 60 ans, des postes pourraient aussi  se libérer ! Des jeunes et moins jeunes trouveraient ainsi de l’embauche.  Une telle démarche alourdirait les finances de l’AVS, mais allègerait celles du chômage ! Pour notre société, il est préférable qu’une personne de 30 à 50 ans retrouve une activité plutôt que de maintenir des emplois au-delà de 60 ans ! N’oublions pas que notre taux de chômage ne donne pas l’image objective de la situation. Nos statistiques améliorent considérablement la réalité ! Le taux actuel (en tenant compte des fins de droit, des programmes pour chômeurs, des personnes sous contrat mais sans travail, etc.) s’approche de la moyenne européenne. Les démarches de recherches demploi s’avèrent hautement difficiles. Un essai personnel vous convaincra de mes propos.  Pour améliorer les finances de l’AI, il faut surtout dynamiser le marché du travail !

Bernard Briguet, vice-Président du PCS