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Résultats : Grande déception et grosses incertitudes

Position du PCS du Valais romand

Position du PCS suisse

Résultats

Règlement du financement et de l'aménagement de l'infrastructure ferroviaire. Contre-projet direct à l'initiative populaire "Pour les transports publics"

62.0% oui

Initiative populaire "Financer l'avortement est une affaire privée - Alléger l'assurance-maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base"

69.8% non

Initiative populaire "Contre l'immigration de masse"

50.3% oui


Résultats : Grande déception et grosses incertitudes

Le PCS VR regrette l'issue des votations fédérales de ce dimanche 9 février 2014 : le peuple suisse, contrairement aux Valaisans, a dit "oui" à l'initiative "Contre l'immigration de masse". Au chapitre des nouvelles plus heureuses, le PCS VR se réjouit vivement du soutien marqué au financement du rail et à la politique actuelle en matière de remboursement de l'avortement.

Malgré les mises en garde de la majorité des partis politiques et des milieux de l'économie, la population suisse a, certes à une très faible majorité, cédé aux arguments populistes et jouant sur la peur en soutenant son initiative "Contre l'immigration de masse". Au lieu de propositions constructives et réalistes pour lutter contre les effets négatifs de la libre-circulation des personnes, l'option retenue aujourd'hui par la population met gravement en danger les relations de la Suisse avec son principal partenaire commercial, l'Union européenne. Les renégociations des accords avec l'UE exigées par le texte de l'initiative posent énormément de questions sur l'avenir des rapports Suisse-UE, alors que la libre-circulation permettait jusqu'ici de bénéficier de la main-d'oeuvre nécessaire et d'une ouverture aux marchés européens au service de l'activité économique suisses. Il convient d'accorder la plus grande attention aux futurs développements des alliances avec l'UE.

Le PCS VR se réjouit par contre du soutien marqué au financement du rail. Le peuple suisse s'est largement prononcé en faveur d'une inscription dans la Constitution du principe de financement et d'aménagement du réseau ferroviaire, ce qui permettra de garantir son entretien et son développement, précisément quand le recours au rail est toujours plus fréquent. Les pendulaires, toujours plus nombreux, contribueront en partie, selon le principe du consommateur-payeur, au financement de ce fonds.

Le refus cinglant de l'initiative populaire "Financer l'avortement est une affaire privée" satisfait également le PCS VR pour lequel les principes de solidarité et de prévention doivent prévaloir en matière de santé. La solution actuelle a permis de faire baisser le nombre d'avortements en Suisse et de garantir le meilleur encadrement possible pour les personnes concernées.

EolienneSur un plan plus régional, les citoyens de Charrat et de Saxon ont été appelés à se prononcer sur un plan d'aménagement détaillé (PAD) pour la construction d'un parc éolien. La campagne de ces derniers mois a abouti à une acceptation par les Charratains (à 60.18%) mais à un refus à Saxon (60.44%) où, d'après le président Léo Farquet, "la peur a gagné sur l'audace et l'ambition". Le PCS VR se réjouit de ce signal en faveur des énergies renouvelables et salue le succès, quoique mitigé, du premier scrutin populaire valaisan concernant l'éolien. Cette étape historique ouvre la voie à de nouveaux projets en Valais, "terre d'énergies" selon la formule du conseiller d'Etat Jean-Michel Cina.

Le 9 février 2014

Raymond Borgeat, président
Célestin Taramarcaz, secrétaire


Position du PCS du Valais Romand

1 fois OUI et 2 fois NON
"En faveur de l'amélioration des infrastructures des transports publics
- contre des réponses simplistes dans les politiques de la migration et de la santé"

Après les débats organisés par la plate-forme Ouverture le 9 janvier dernier à Saint-Maurice, qui ont réuni une cinquantaine de personnes, le Parti Chrétien-social du Valais romand (PCS VR) a formulé ses recommandations de vote en vue des votations du 9 février prochain. C'est un OUI massif au FAIF, un NON clair et net à l'initiative populaire "financer l'avortement est une affaire privée" et un NON tout aussi convaincu à l'initiative "contre l'immigration de masse".

Les membres du PCS VR ont plébiscité l'arrêté fédéral concernant le financement et l'aménagement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF). Notre pays possède un réseau de transports publics des plus performants au monde. Pour répondre aux besoins croissants de la population, ce réseau doit être entretenu et au besoin complété. Le modèle proposé pour atteindre ces objectifs a convaincu les membres qui l'ont soutenu à l'unanimité. Ils ont toutefois insisté sur la nécessité de ne pas négliger les besoins des régions périphériques.

L'initiative populaire "Financer l'avortement est une affaire privée - alléger l'assurance-maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base" a été rejetée sans avis contraire par les membres présents. La solution proposée par les initiants toucherait en effet essentiellement une partie de la population des plus vulnérables, les jeunes femmes de condition modeste, qui ne pourront plus fonder leur décision sur des critères objectifs et qui risqueraient, pour des raisons financières, de recourir à des interventions moins bien encadrées. En voulant supprimer la prise en charge de prestations qui déplaisent à certains groupes d'assurés, l'initiative ouvrirait en outre la porte à la remise en cause du principe de solidarité sur lequel repose notre système d'assurance-maladie, ce qui est inconcevable pour le PCS VR.

Le PCS VR est conscient que l'augmentation de la population résidente constitue un défi pour notre pays. Mais les plafonds et les contingents annuels d'autorisations de séjours pour les étrangers proposés par l'initiative populaire "Contre l'immigration de masse" ne sont pas la bonne réponse aux problèmes qui se posent. Puisque l'initiative laisse de trop nombreuses questions sans réponse et qu'elle risque de considérablement compliquer la cohabitation avec nos voisins européens en cas d'acceptation, les membres ont rejeté à l'unanimité cette initiative jugée trop simpliste.

Le 14 janvier 2014

Raymond Borgeat, président
Célestin Taramarcaz, secrétaire


Position du Centre-Gauche PCS suisse

Assemblée des délégués du 11 janvier 2014 à Fribourg

1 fois OUI et 2 fois NON
"En faveur de l'amélioration des infrastructures des transports publics
- contre des réponses simplistes dans la politique des étrangers et de la santé"

Lors de son assemblée des délégués du 11 janvier 2014 à Fribourg, le Centre Gauche - PCS Suisse a formulé ses recommandations de vote en vue des votations du 9 février prochain. C'est un OUI massif à FAIF, un NON clair et net à l'initiative populaire "financer l'avortement est une affaire privée" et un NON tout aussi convaincu à l'initiative "contre l'immigration de masse".

Les délégués du PCS Suisse réunis en assemblée des délégués à Fribourg ont plébiscité l'arrêté fédéral concernant le financement et l'aménagement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF). Notre pays possède un réseau de transports publics des plus performants au monde. Pour répondre aux besoins croissants de la population, ce réseau doit être entretenu et au besoin complété. Le modèle proposé pour atteindre ces objectifs a convaincu les délégués qui l'ont soutenu à l'unanimité. Ils ont toutefois insisté sur la nécessité de ne pas négliger les besoins des régions périphériques.

L'initiative populaire "financer l'avortement est une affaire privée - alléger l'assurance-maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base" a été largement rejetée par les délégués. La solution proposée par les initiants toucherait en effet essentiellement une partie de la population des plus vulnérables, les jeunes femmes de condition modeste, qui ne pourront plus fonder leur décision sur des critères objectifs et qui risqueraient, pour des raisons financières, de recourir à des interventions moins bien encadrées. En voulant supprimer la prise en charge de prestations qui déplaisent à certains groupes d'assurés, l'initiative ouvrirait en outre la porte à la remise en cause du principe de solidarité sur lequel repose notre système d'assurance-maladie, ce qui est inconcevable pour le PCS.

Les délégués sont conscients que l'augmentation de la population résidente constitue un défi pour notre pays. Mais les plafonds et les contingents annuels d'autorisations de séjours pour les étrangers proposés par l'initiative populaire "contre l'immigration de masse" ne sont pas la bonne réponse aux problèmes qui se posent. Puisque l'initiative laisse de trop nombreuses questions sans réponse et qu'elle risque de considérablement compliquer la cohabitation avec nos voisins européens en cas d'acceptation, les délégués rejettent cette initiative jugée trop simpliste.

Les délégués ont en outre entériné la modification du nom du parti en « Centre gauche – PCS Parti chrétien-social » décidé lors de la précédente assemblée des délégués à Delémont en votant la modification des statuts du parti.

Centre gauche - PCS Suisse
Président: Marius Achermann
Vice-président Beat Bloch
Secrétariat: Marlies Schafer